JUNE & CIE

1. Bâfrer, savourer, engloutir, déguster la saison 1 de Lazy Compagny en deux soirées. √
2. Aller se coucher à 2h30 du mat’ en meumeuman le générique. √
3. Sauter sur son lit en criant Bouyaaahh ! √

Avec tous les échos positifs que j’en avais eu et mon faible pour le personnage de Klaus dans Hero Corp, ce n’était qu’une question de temps pour je succombe et devienne crazy de la Lazy Compagny.

C’est chose faite. Avec trois métros de retard, je sais. Ou plutôt trois saisons.

Mais laissez-moi donc vous présenter cette compagnie de branquignoles qui se retrouvent unis sous le commandement du Caporal Chester (Alban Lenoir), par le fait du hasard et de leur incompétence notoire.

Compagnie, à vos rangs. Fixe !

• Le caporal Niels (Alexandre Philip, créateur de la série), charmeur de ses dames,  bien décidé à rester à l’abri et à apprécier les atouts des françaises.

• Le soldat Henry (Antoine Lesimple), intègre, sentimentalement paumé et romantique. Qualités bien inutiles en temps de guerre.

• Slice (Benoît Moret), évadé de l’asile au grand cœur, qui aidera notre compagnie en déroute à retrouver son chemin après son parachutage en Normandie. Il finira par s’engager à leurs côtés pour ne pas retourner à l’asile. Mais Slice réserve quelques surprises à ses compagnons d’infortune.

• Le Caporal Chester  (Alban Lenoir), courageux mais maladroit, il rêve de devenir un héros militaire, mais a la fâcheuse manie de marcher sur des mines (au propre comme une figuré). Aussi malchanceux avec les femmes que dans son parcours militaire, il fait pourtant preuve de bravoure, de détermination et de fidélité envers sa compagnie.

Cette compagnie hétéroclite de bras cassés est rattachée au Camp Neptune, dont le reste de la composition tout comme le commandement laisse craindre le pire au spectateur pour l’issue de cette Seconde Guerre Mondiale.

Heureusement, ils sont aidés par une petite troupe de résistantes françaises, au caractère bien trempé, avec une droite de compétition.

Au détour de péripéties désopilantes, on croise Hitler, De Gaulle, une esquisse de Captain America, un super soldat Das Nemesis, arme secrète des Nazis qui semble avoir un vague cousinage avec le Winter Soldier et Dark Vador.

Parodiant allègrement les films de guerre héroïques avec un léger hommage au côté bidasse de la fameuse 7ème Compagnie, c’est drôle à en pleurer, loufoque et décalé.

Bref c’est bon.

Et si cette unité insolite arrive par mégarde à s’illustrer malgré tout, on se demande vraiment si ces renforts alliés vont nous aider à gagner la guerre… ou à la perdre.

Je vais donc m’empresser de plonger dans la seconde saison pour continuer à vous donner des nouvelles du front.

En attendant, voici quelques informations sur la troisième et sa diffusion, qui signe la fin de cette folle épopée guerrière.

Attention spoiler alert : Lazy Compagny saison 3

Bouyaah les enfants !