Résumé.
Parution mai 2015 aux Editions Pocket. Prix 7.80€
Après une carrière d’agent immobilier bien remplie et un titre de Miss Alabama, à 60 ans, Maggie a décidé de se retirer de la vie pour éviter de subir les derniers naufrages de l’existence. Son plan est arrêté. Ses affaires sont en ordre. Elle peut donc partir sereinement, sans craindre de causer de tracas à quiconque.
Mais quand on a passé sa vie à se préoccuper de tout et surtout des autres, il n’est pas si aisé de quitter l’existence. Contrairement à ce que Maggie s’était imaginé, décider de quitter cette vie de son plein gré n’est pas forcément un long fleuve tranquille. Et elle va découvrir que, loin d’être terminée, son existence lui réserve encore bien des surprises.
Mon avis.
Miss Alabama et ses petits secrets est une perle d’humour et d’optimisme, dans la droite lignée du Cercle Littéraire des Amateurs d’épluchures de Patates. Un de ses livres qu’on aime avoir dans sa poche ou sa bibliothèque quand on a le moral dans ses bottes et que la fermeture éclair est cassée. Qui vous donne le sourire malgré vous.
C’est une balade pleine de charme en Alabama, à l’humour frais et pétillant. Naviguant entre les fausses pistes et les retournements de situations, on s’amuse des malicieux contretemps qui retardent les plans mortuaires de Maggie. De fil en aiguille, on voyage entre les époques de sa vie pour découvrir les petits secrets de cette Miss Alabama.
Mais pas seulement….
Dans le sillage de ce petit bout de femme méticuleux, c’est tout un monde qui gravite. Sautant d’un personnage à l’autre, on s’immisce dans les existences des uns et des autres, pour mieux en revenir à Maggie et son étrange projet.
Et derrière chacun, au fil du récit, se dessine en pointillés, le mystérieux personnage d’Hazel, comme un sourire entre les lignes. Qui est donc cette Hazel qui semble avoir tant marqué les existences ?
De surprise en péripétie, on se laisse prendre bien volontiers par ce récit merveilleusement drôle et bien ciselé. Un petit concentré de bonheur envoûtant dont on ne peut se détacher avant la dernière ligne.
Merci au Tanuki de m’avoir prêtée cette lecture !
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