The Doctor est un personnage étrange dont les aventures à travers le temps et l’espace captivent le public depuis 52 ans. Et surtout, il fascine ses dames. Non, n’essayez pas de le nier, mesdames, mesdemoiselles, en passant par Doctor Who, on est toutes tombées à un moment sous le charme du Docteur, quelle qu’ait été son apparence.
Et c’est bien là tout le mystère du personnage. Comment ce Docteur qui ne cesse de changer de corps, d’âge, d’apparence parvient-il à nous maintenir sous son charme ? Retour en cinq points sur un personnage devenu une véritable légende et qui fait craquer les dames.
Doctor, who ?
Un des traits essentiels du personnage c’est le mystère qui entoure son histoire. Si on en apprend toujours plus au fil des épisodes, jamais on ne parvient à percer totalement The Doctor à jour. Son véritable nom reste caché et les événements qui le lient à Gallifrey sont obscurs et sujets à de multiples interprétations et ré-interprétations temporelles, y compris dans les épisodes eux-mêmes. Dans les faits, ce qui s’est exactement passé nous est inconnu.
Si en quelques occasions, il est sujet à des inclinaisons amoureuses comme avec Rose, la précédente vie privée du Doctor reste un point obscur. Une femme, un enfant mais nous n’en saurons pas plus. Sa relation avec River Song est sans doute ce qui nous donnera le plus d’éléments sur la personnalité du Doctor et encore, à condition de parvenir à en suivre le fil !
L’attrait du mystère joue indéniablement dans le charme du personnage. On le sait: les grands bruns ténébreux, ça fait chavirer le coeur des filles.
La dichotomie caractérielle.
Chez le Docteur, on retrouve deux éléments dont l’association fait imparablement palpiter notre émotivité féminine : vulnérabilité et puissance.
C’est un Time Lord, un être venu d’une autre planète qui détient de mystérieux pouvoirs et à l’intelligence surprenante. On ne compte plus les peuples qui lui doivent leur survie et son nom fait trembler ses ennemis.
Pourtant le Docteur est un homme aux multiples blessures enfouies qui doit vivre avec un passé douloureux et le souvenir des échecs d’une vie de plus de 900 ans. Vu le nombre de choses qui arrivent à planter en un seul lundi, ça en dit long sur le poids qu’il a sur les épaules. Du coup, forcément, avec notre coeur de Bridget Jones, on n’a qu’une envie : c’est le réconforter.
Et surtout quand ses compagnons le laissent, on se retrouve incapable de le lâcher là, tout seul, le pauvre…
Not an angel.
Les hommes parfaits (comme les femmes parfaites) c’est ennuyeux à mourir et ça donne l’impression d’être une insupportable mégère doublée d’une tanche. Ça tombe bien, le Docteur n’en est pas un.
C’est un fichu caractériel excentrique qui se laisse parfois (souvent !) emporter par ses impulsions et par la colère. Être un Time Lord n’empêche pas les sentiments ou l’ego qui déborde.
Or tout docteur qu’il est, il n’a pas toujours raison. C’est bien pour cela qu’il a des compagnons, histoire de rétablir la balance éthique et que la solitude ne l’emporte pas dans des délires de toute puissance. Comme lui par exemple…
Du coup, son imperfection le rend plus proche de nous, plus accessible. Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Insolite
Avec Le Docteur, jamais on ne s’ennuie. Déjà parce que ce n’est jamais exactement le même homme. Enfin si. Mais pas tout à fait. Lui est un autre mais qui cohabite avec la mémoire des précédents lui-mêmes. Doliprane ?
Et puis, il garde ce petit côté fantaisiste, excentrique, qui, certes affecte parfois ses goûts vestimentaires ou alimentaires, mais empêche que l’ennui naisse de l’uniformité. Partir avec le Docteur c’est avoir la garantie d’être toujours surprise et mine de rien, ça on aime. Plus que le port du Fez en tous cas.
Le rêve
Mais avant tout le Docteur nous fait rêver. Avoir un homme comme celui-là qui débarque à votre porte avec une boîte bleue en disant…
… je ne sais pas vous mais moi j’en ai le frisson. Je ne réfléchis pas deux secondes, je prends mon pyjama et mon portable (pour vous faire des articles !) et j’embarque.
Allez, on est entre nous, on peut bien se l’avouer : on a tous rêvé un jour de pouvoir tout planter là pour s’offrir une escapade ailleurs, n’importe où et pouvoir revenir, retrouver les choses là où on les avait laissées, sans conséquences. Pouvoir planter le quotidien là, le laisser en plan et en pause pour faire place à l’extraordinaire…
Et c’est bien pour cela qu’on l’aime le Docteur, en dépit de son look, son côté grumpy parfois, ses excentricités et ses excès de caractère.
Parce que, qui qu’il soit, il nous offre ce rêve. Il nous fait croire à l’impossible, au moins le temps d’un épisode. Et ça, ça n’a pas de prix…pour tout le reste il y a Mastercard… ou pas !
Si l’on succombe à son charme quelle que soit la forme dans laquelle il s’incarne c’est plus pour la part de rêve qu’il représente que pour sa personnalité. Même si le côté mystérieux, puissant, vulnérable, marrant et plein de surprises fait son petit effet.
En réalité si le personnage trouve un certain écho chez le public féminin c’est qu’il est le résultat d’un concept singulier qui fait de lui à la fois l’homme idéal et tout son contraire. On paierait cher pour qu’il vienne nous secourir avec son Tardis pour partir à l’aventure et on aurait aussi du mal à le supporter, lui sa bougeotte perpétuelle, son excentricité sautillante, sa Time Lord attitude…
… Son tact à géométrie variable, sa manie d’attirer les ennuis et son régime alimentaire.
Mais c’est pourtant et paradoxalement l’ensemble de ces éléments réunis autour d’un personnage unique et multiple à la fois qui fait l’attrait du dit personnage. Singulier cocktail que le Docteur… Même ses compagnons, des anciens aux nouveaux, s’entendent pour lui trouver des défauts et cependant, personne ne saurait résister à son invitation…
Because he is The Doctor. Doctor Who.
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