Vous l’aurez remarqué, je reblogue rarement des articles à moins qu’il n’y ait un intérêt particulier. Et là, je ne pouvais pas y couper.
Didier Graffet, je vous en ai déjà parlé un peu ici . C’est l’homme qui a réalisé nombre de couvertures du cycle drenaï de David Gemmell chez Bragelonne. C’est à lui que je dois cette version de Snaga la terrible hache, que je trouve si sublime que je me la ferais bien tatouer, si je ne haïssais pas les aiguilles.
Illustrateur reconnu, le monsieur s’est aussi essayé à la direction artistique de films. De la couverture de Druss la Légende aux calendriers de Game Of Thrones en passant par les rééditions du Hobbit, on peut dire que cet homme-là est définitivement un illustrateur emblématique de la culture geek (sans vouloir me montrer réductrice en la matière).
Vous l’aurez compris, j’adore son travail et c’est donc avec grand plaisir (et une frustration sans limites, vu que je ne pourrais pas y aller) que je vous engage à lire l’article de Fan Actuel sur l’exposition qui lui est consacrée à la Galerie Daniel Maghen.
Par souci de votre culture, je vous remets ci-dessous les liens de sa biographie sur le site de la galerie ainsi que celui de son site à lui pour compléter l’article de Fan Actuel. Je ne peux que vous inciter à aller voir cette exposition (et à faire des tas de photos pour moi.)
En plus, il a franchement une bonne bouille. Tiens d’ailleurs ! Si on lui laissait la parole, histoire qu’il nous parle de son travail, suivez-moi par ici .
J’ai découvert le travail de Didier Graffet en couverture de l’excellente série de romans de la Compagnie Noire par Glen Cook, aux éditions l’Atalante (excellentes aussi). Je fais partie des 12 personnes en France imperméable à Games of Thrones, mais apparemment c’est aussi lui qui illustre leur édition française. Je ne sais plus comment j’ai appris que cette brève exposition aurait lieu, sans doute via une des librairies fantastiques que je suis sur les réseaux sociaux. Mais c’était une bonne occasion de voir des originaux.
Didier Graffet excelle dans le steampunk (genre réinventant le passé récent si la science avait favorisé la vapeur au lieu de l’électricité), ayant manifestement un goût prononcé pour les navires (volants), les grosses machineries et l’architecture 1900. Son sens du détail y fait merveille, rendant crédible des scènes fantastiques d’affrontements quasi-mythologiques. La plupart des tableaux exposés sont des acryliques sur bois. En vrai…
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