Petit saut temporel et retour dans les années 1990. En 1996 plus précisément. Car, il s’en est passé des choses musicalement en 1996. Des bonnes… et des moins bonnes.
Retour sur ces chansons qui vont rappeler de longues heures en salle de perm’ à certains d’entre nous.
En 1996, Georges Michael était premier des charts avec ceci.
Chose que je ne m’explique pas vraiment car ce n’est pas ma chanson favorite du monsieur mais passons. Avis très personnel.
En 1996, The Fugees envahissaient les ondes et rythmaient nos heures en permanence avec ces deux morceaux.
Un morceau un peu ruiné par une malheureuse association avec une pub pour le roquefort. Sans rire aucun morceau musical digne de ce nom ne mérite ça…
En 1996, No Doubt plaçait le mois d’avril et donc une grosse partie de notre été sous le signe de la rupture amoureuse mais ça passait bien.
Mais…
…. en 1996 on a aussi eu ceci
Et ÇA ce n’est pas tolérable !
Je passe sur la route dans la pampa qui n’a aucun sens dans le contexte, les mecs qui surgissent de nulle part (ils étaient partis pisser dans les champs ?), les fringues qui changent de couleurs quand ils se touchent (message gay subliminal ?), le playback atroce goupillé avec les pieds.
Je veux même bien pardonner les paroles en français tellement écorchées que même Cristina Cordula aurait fait mieux. Ceci dit les gars, personne ne vous en aurait voulu si tant qu’à faire, vous l’aviez complètement traduite en anglais cette chanson pour être plus à l’aise. Limite je vous l’aurais plus pardonné. Parler français ça faisait exotique et sexy c’est ça ?
Mais qu’est-ce-que c’est que ce rythme pop-techno tout moisi ? !
Jean-Jacques, il est gentil. Discret. Il n’embête personne et même, si tu lui demandes gentiment, il te fait des chansons. Il en a même fait pour Alizée, c’est dire qu’il n’est pas regardant. Hop celle-là était gratuite. Alors pourquoi lui faire un truc pareil ? On ne touche pas à Jean-Jacques et puis c’est tout !
De toutes façons, niveau reprise, vous n’étiez pas au niveau mes pauvres petits ! Le monsieur fait ça tellement mieux lui-même. Et quand Jean-Jacques reprend Goldman, ça décoiffe et c’est freaky. La preuve en live sur un autre morceau culte.
Allez les minets vous sortez ! On remballe son costume en velours orange, les fringues qui clignotent et on retourne jouer avec les gamins de sa rue, on laisse la cour aux grands.
Pour le plaisir (et apaiser vos esgourdes) je vous laisse sur la version originale de 1985 (et j’ai volontairement pris la plus ancienne, histoire d’être partiale). Même avec les coupes de cheveux terribles, les lunettes de soleil de Michael Jones et la réalisation carton-pâte, ça passe cent fois mieux.
Laisser un commentaire