Le Renard Bavard qui prend un malin plaisir à me mettre à l’amende, a profité de mes vacances pour me nommer sur un Tag repris chez Tinalakiller .
Il faut avouer que si personne ne me l’avait balancé celui-ci, j’aurais trouvé cela étrange.
Devoir en sériephilie appliquée.
Consignes : trouver une série qui correspond à chaque émotions : la joie, la tristesse, la surprise, l’hystérie, la nostalgie, la peur et la colère.
Durée : Inconnue
Eh bien on va de suite commencer avec l’émotion que m’inspire cette nomination :
La Joie
Même si le scénario devient un poil paresseux sur le fond, les multiples références geeks qui émaillent la série, les guests et le sens de la répartie des scénaristes me mettent toujours en joie.
C’est un indétrônable. Un incontournable. Les répliques de Kaamelott sèmeront toujours bonheur et joie dans mon p’tit coeur. Comme dirait l’autre :
Voilà brillamment résumé le concept de Kaamelott !
La Tristesse
Cette chère Peggy méritait mieux qu’un arrêt brutal après deux saisons, je n’en démords pas. Et je suis encore toute chagrinée à l’idée de ne pas la retrouver.
La Surprise
Un combo atypique je sais, mais pour chacun j’ai des arguments. Agents of SHIELD a su me surprendre dans le bon sens. A la fin de la première saison, je ne donnais pas cher de sa peau, ce qui me chagrinait beaucoup en raison de mon affection pour Clark Gregg et Ming-Na-Wen. Et les scénaristes ont su me bluffer, développer différentes pistes, approfondir la série, lui donner une identité propre et établir les liens avec les films. Même si je ne suis pas une accro absolue, c’est une série que je suis avec plaisir et je salue l’exploit.
Hero Corp sous la plume de Simon Astier a su se peaufiner et évoluer de façon étonnante. Les intrigues se multiplient, les personnages deviennent plus complexes et John n’est jamais vraiment là où on l’attend. On est allé de surprises en retournements de situations et j’en attends encore pour cette nouvelle saison.
Faut-il vraiment expliquer le choix de Doctor Who ? C’est LE Docteur, tellement unique et différent à la fois. Chacune de ses régénérations recèle son lot de surprises et tant de mystères se cachent dans cet homme que je serais toujours surprise.
L’hystérie
Sans grande surprise, n’est-ce-pas ? Cette série a le don de me faire passer par tous les états possibles, de l’angoisse au rire en passant par la crise cardiaque. De toutes façons, je pense que l’ambition des deux psychopathes aka scénaristes c’est de nous mettre les nerfs en pelote.
La Nostalgie
Friends et X-Files ou comment résumer mes années lycée en deux séries. Forcément cela me rend nostalgique. Ça rappelle des souvenirs, des délires, des répliques cultes et des blagues dont on n’est pas forcément fiers.
La Peur
Le livre est sombre, glauque et déjanté mais brillant, alors je me demande ce que va donner la série forcément. Sera-t-elle à la hauteur ? La bande-annonce semble en promettre mais qu’en sera-t-il réellement ?
La Colère
Je n’ai rien contre les deux interprètes que sont Johnny Lee Miller et Lucy Liu. Je les admire même beaucoup et l’idée de faire de Watson une femme dans un contexte moderne ne me choque pas. Je n’ai rien contre les versions décalées de Holmes, je suis une grande fan des films de Guy Ritchie et je lis pas mal de pastiches de l’oeuvre. Cependant, il y a d’autres transgressions du canon qui me hérissent le poil car elles brouillent totalement l’histoire de Sherlock Holmes.
La série en soi est une bonne série policière qui pourrait juste être inspirée de…comme ce fut le cas pour Doctor House qui faisait clairement référence à Holmes. Mais cette série ce n’est pas Sherlock Holmes. Je rappelle que Sherlock Holmes ce ne sont pas des histoires de détective, c’est l’histoire d’un détective, vue par les yeux du Docteur Watson. C’est le regard du Docteur Watson à travers leur amitié indéfectible qui fait tout l’intérêt de la chose, qui souligne le génie de Holmes et ses mauvais côtés. Ce que Sherlock rend très bien et non Elementary. Élémentaire mon cher Watson la présence d’une femme induit automatiquement par une magie que je ne m’explique pas, une tension sexuelle. Quid de l’amitié homme/femme je vous le demande.
De surcroît, la coïncidence de calendrier dans les diffusions suscite comme un certain soupçon dans mon esprit. Ce n’est qu’en 2012, alors que Sherlock embraye sur sa deuxième saison et que son succès se confirme, qu’Elementary fait son apparition. De là à dire que les américains flairant le succès se sont empressés d’exploiter le filon… Hypothèse soutenue par le fait que Guy Richie a à ce moment là sa série de films sur Sherlock Holmes depuis 2009. Elementary semble donc sortir de façon très opportuniste pour surfer sur la vague Holmes
A mon tour, maintenant de susciter des émotions,
Avec quelques nominations :
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