Deadpool & Wolverine : Fiche technique
Sortie : juillet 2024
Réal : Shawn Levy
Scénario : Paul Wernick, Zeb Wells, Shaw Levy et… Ryan Reynolds
Casting : Ryan Reynolds, Hugh Jackman, Emma Corrin, Rob Delaney, Matthew Macfadyen &… no spoilers !
Deadpool & Wolverine : short story
A cause d’un problème de timeline, Deadpool risque de voir tout son univers disparaître. La solution : Wolverine. Petit problème : celui de son temps est mort.
Il en faudrait plus pour arrêter Deadpool.
Il va en trouver un. D’une façon ou d’une autre.
Reste à savoir si Wolverine sera d’accord…
Deadpool & Wolverine : » let’s fucking go !«
Bon les enfants, j’ai pris un peu de temps m’en remettre, mais pas le choix : il faut qu’on en parle. De toutes façons, je n’en suis toujours pas remise.
Et soignons franc : ca va saigner, chérie !
Laissez un Ryan Reynolds en liberté avec son personnage fétiche, deux de ses meilleurs potes et des scénaristes aussi craqués que lui. Et ça donne une entrée en fanfare de Deadpool dans le MCU. Le Marvel Jesus les gars !

Autant vous dire que ça relève un peu le niveau des dernières bouses qu’ils nous ont pondu depuis Avengers : End Game.
Oui Black Panthers: Wakanda forever, je parle pour toi en particulier. Tu m’as déçue, sache-le.
Il en faudra sûrement plus pour sauver le MCU de l’ennui et du pédalage dans la semoule, mais ce troisième opus de Deadpool est sans nul doute le meilleur.
Du bonheur en barre. Ca fait trois semaines que je souris bêtement dès que j’entends Like a Prayer de Madonna.
Trois semaines que je m’étouffe de rire devant les montages des fans sur Internet, les extraits du film et les interviews de la promo des trois complices, fiers comme des sales gosses qui auraient joué le meilleur tour de leur vie.
Trois semaines que je suis retournée dans les années 90 et que j’ai envie de danser quand j’entends Bye Bye Bye des NSYNC.
[Aparté : Si vous avez vu le clip Ashes du précédent Deadpool, avec Céline Dion, vous aurez noté que TOUT était prévu, y compris cette référence musicale des NSYNC. Morceau qui a d’ailleurs un sens bien precis puisque Wolverine le déteste dans X-Men Origins.)
Et trois semaines donc que l’Ado a honte de moi parce qu’il ne comprend pas les années 90 et qu’il fait la gueule parce qu’on rigole entre adultes sur le troisième volet, alors que lui, il n’a pas même pas le droit de regarder le premier.
Ce Deadpool & Wolverine est une petite pépite qui coche trois points essentiels, du moins selon moi. Un avis fait pour valoir ce que de droit, comme dit la formule tarabiscotée, en bas des attestations. Mais si vous êtes là c’est soit que :
- Vous attachez de l’importance à cet avis
- Vous savez que je vais craquer et vous avez envie de rigoler
- Vous êtes perdu. C’est pas grave, prenez une chaise et on continue la chronique.
1 – Ne pas trahir les personnages
Shawn Levy, le réalisateur, a très bien résumé ce point dans une interview : il y a eu plusieurs Batman, plusieurs Spiderman, plusieurs Superman ou plusieurs Hulk.
Mais il y a UN Wolverine et UN Deadpool (et un Green Lantern ausi mouhahaha !).
A l’instar de Tony Stark et de Robert Downey Jr. certains disent, de façon un peu exagérée, que Ryan Reynolds c’est Deadpool, Ce que je ne lui souhaite pas, sinon il est bon pour l’asile.
C’est en tous cas un personnage auquel il est très attaché, pour lequel il s’est battu onze ans avant de réussir à le porter à l’écran.
C’est aussi un personnage à part de Marvel, autant dans les comics que dans les films, et dans sa tête un petit peu aussi.
C’est d’ailleurs le seul à fracasser littéralement le 4ème pour parler au spectateur.
Il était donc essentiel que le passage de la Fox à Disney ne soit pas prétexte à trahir ce qui avait déjà fait dans les deux premiers volets et à lisser le personnage comme ça avait été le cas dans X-Men Origins.
De la même façon, Wolverine devait rester Wolverine en tous points. Il fallait donc trouver un moyen original mais éthique de ramener le personnage, puisque, souvenez vous, le dernier volet Logan, l’avait laissé un peu beaucoup décédé quand même.
Pari réussi en fanfare, je vous laisse la surprise.
2 – Ne pas trahir l’univers
Ce nouveau volet de Deadpool et le passage chez Disney était l’occasion de faire rentrer le personnage dans le MCU officiellement. Je ne sais pas vous mais j’ai trouvé que nos scénaristes s’en étaient pas mal sortis du tout.
Ils ont réussi à tirer les fils narratifs de différents récits de façon à ce que le scénario raccorde certes avec l’histoire de Wolverine et l’intrigue de la série Loki. Mais aussi à que l’histoire connecte également avec d’autres histoires de super-héros du MCU ou pré MCU, ce qui permet des clins d’oeil et des caméos sympas.
Le film est d’ailleurs, si l’on en croit les hypothèses des plus avisés, sensé annoncer aussi l’arrivée des X-Men dans le MCU.
Le film respecte également bon nombres d’éléments présents dans les comics qui réjouiront les pointilleux.
Tout n’est pas exactement cohérent ou logique. Mais primo c’est Deadpool. Oui c’est un argument en soi quand on voit le personnage. Et honnêtement on passe outre, car le résultat est simplement jouissif.
3- Le Fan Service
J’admets : ce n’est pas un critère objectif. Mais c’est un plaisir coupable d’en avoir dans un film.
Alors oui, il y a un fan service de malade. Internet en est retombé raide dingue en amour avec Hugh Jackman. Moi aussi d’ailleurs.
GROS SPOILER. NE LANCEZ PAS CETTE VIDEO SI VOUS N’AVEZ PAS VU LE FILM.
Les initiés, je sais que vous savez de quelle scène il s’agit.
Il y a 30 références à la minute et il faut avoir le badge super fan de Marvel pour n’en louper aucune et toutes les comprendre. Mais quel plaisir !
Je recommande notamment d’avoir vu les X-Men, Wolverine et quelques films de super héros pré MCU pour tout comprendre (au hasardles 4 fantastiques, Blade… par exemple).
Oui il y a 118 fois le f… word en 2h07 de film. On a vu pire.
Oui le scénario est complètement barré : ca va à toute vitesse, il y a des private jokes, des caméos, des piques envers Disney et la Fox. Il faut s’intéresser à l’histoire des films Deadpool pour tout saisir.
Oui il y a 12 litres d’hémoglobine à la seconde dans certaines scènes et des blagues graveleuses. Spoiler : même si c’est Disney, ça reste Deadpool, pas la Reine des Neiges.
Ceci dit je ne veux pas voir que ce Ryan Reynolds ferait de la Reine des Neiges.

Je me demande si les gars de Disney étaient dans leur état normal quand ils lui ont laissé les rênes. Ou s’ils ont juste flairé un incroyable paquet de fric.
En conclusion : Let’s fucking go !
Enfin derrière ce volet de Deadpool, il y a un danseur talentueux, Nick Pauley, de belles amitiés, de grosses rigolades apparemment, un chien moche désormais aimé du monde entier et une jolie histoire triste (un énorme câlin à Rob Delaney) que je vous laisse chercher.
Au terme de cette analyse pas du tout parti pris, vous l’aurez constaté, il reste malgré tout UNE question cruciale. UNE question dont Ryan Reynolds, ce fourbe, a la réponse :
WHY WAS THOR CRYING ?







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