Delicious Emily ou comment exorciser le lundi.

Dans la série des petites crises de l’été, j’ai refait mon marathon annuel de Delicious Emily.

Copyright GameHouse. Sourc Zylom.com

Oui là, j’avoue, je ne vole pas haut dans le jeu vidéo. Je pourrais faire une catégorie spéciale Freaky Monday pour ce post. Mais bon, comme je n’ai que ça dans ma catégorie casseroles, on ne va pas non plus en faire une guimauve.

Une guimauve ? Oui et ? J’avais envie de dire guimauve voilà. J’aurais pu dire pamplemousse pour faire plaisir à Ju la Belette. Mais non. Guimauve. 

Delicious Emily est une série de jeux de restauration crée par GameHouse au concept assez simple.

Vous faites la cuisine et le service dans différents restaurants aux thèmes, ambiances et cuisines variés.

Copyright Gamehouse Source http://www.doublegames.com
Copyright Gamehouse. Source http://www.vwmin.org

Chaque restaurant recèle un certain nombre de petits défis. Lorsque vous atteignez le score expert, l’argent bonus sert à la décoration, qui fait partie des challenges de l’histoire principale

Et des petits plaisirs du joueur. Surtout féminin. 

Copyright Gamehouse. source http://www.jenkatgames.com

L’ensemble des restaurants s’inscrit à chaque fois dans un scénario global. Chaque jeu se réfère donc à une histoire et chaque histoire est un moment de la vie d’Emily.

C’est là que je dis que j’attends avec impatience les versions Delicious Emily repas de funérailles, Delicious Emily Pot de départ en retraite. Delicious Emily Banquet de vampires ?

Ah, on me fait signe que non. Et que Tim Burton n’a pas repris la licence.

Tant pis. Il y avait moyen d’évacuer le côté Love& Rose bonbon pour aller vers plus de diversité. Dommage.

Rien d’extrêmement original sur le concept en soi. Mais le design est assez sympa. les histoires sont bien pensées, on suit l’évolution d’Emily, on revient dans ses souvenirs.

Ce qui contribue à maintenir une certaine addiction quand on aime bien le jeu.

Mention spéciale au passage pour le personnage de François Truffaut (Si ils ont osé.) le meilleur copain gayfriendly d’Emily. François est toujours là pour aider Emily, il sait tout faire, porte invariablement un polo rose rayé violet avec une étole violette élégamment drapée autour du cou.

La classe !

Et tel Jean-Jacques Goldman dans le spectacle des Enfoirés, il se retrouve invariablement à porter des costumes ridicules pour aider sa copine. A croire qu’elle le fait exprès.

Ok.

Soyons honnêtes. De toutes façons ce genre de descriptifs vient de me griller.

C’est carrément addictif.

Et quand on est comme moi, c’est à dire perfectionniste et horriblement mauvaise joueuse quand on joue contre soi-même, (Oui perdre contre quelqu’un d’autre ne me dérange pas mais l’auto challenge me rend horrible), on se surprend à insulter les clients du restaurant.

« Oui ben tu vas bien te calmer machin ! ça arrive ! T’avais qu’à pas commander une crêpe ! »

Je ne reviendrais pas sur les horreurs que ladite Emily entend de ma bouche quand je trouve qu’elle ne va pas assez vite par rapport à ma souris.

Bref.

Régulièrement, je me refais toutes les versions d’Emily que j’ai.

Pire qu’une envie de femme enceinte ou une crise de boulimie.

J’en fais une bonne grosse indigestion.

Il faut dire que l’univers est sympa. On se laisse vite prendre au jeu.

Si le mode de fonctionnement reste le même dans tous les restaurants, les développeurs du jeu ont su varier à plaisir les univers, les cuisines et les scénarios (croisière, mariage, restaurant de train mode Orient Express, changement de pays, kermesse, fêtes de fin d’années, changement d’époques).

Dernier élément: c’est tellement simple à jouer qu’on peut difficilement dire que c’est prise de tête.

Le défaut: la majorité des versions pour smartphones sous Android sont payantes au delà du jour 4 (ce qui n’est pas grand chose) et si j’en crois les commentaires des utilisateurs ayant fait l’achat, ça ne fonctionne pas très bien.

J’ai donc renoncé à acheter les dernières versions sur mon Smartphone.

Même je suis relativement étonnée de ces bugs car le seul de cette série qui soit gratuit intégralement, Emily Taste of Fame, fonctionne parfaitement bien sous Android. Je suis donc relativement circonspecte.

C’est dommage car typiquement c’est un jeu qu’on achète plus pour passer le temps sur son Smartphone que pour jouer sur PC, car ça n’a quand même pas la même complexité qu’un vrai jeu de simulation de vie comme les Sims.

Ça reste malgré tout un petit jeu sympa, surtout pour les amateurs de cuisine.

Le prochain sujet sera un peu plus… Intellectuel ?

Un peu de lecture.

2 réponses à “Delicious Emily ou comment exorciser le lundi.”

  1. Le fait est que c’est curieux, un jeu payant qui bugge alors qu’il marche en gratuit ^^
    Non mais les jeux vidéos c’est le mal, niveau addiction. Je n’ai joué à Sims que sur Facebook, mais j’avais fait des copies d’écran de certaines maisons / tenues…

    Aimé par 1 personne

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