Et là je sais que je vous ai tous perdus… Sauf une qui sait de quoi je parle.

Je vous avais promis un voyage en Scandinavie et je tiens parole: nous allons découvrir des talents suédois.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, have you met the Stellan Skarsgård’s family ?

De qui ? De quoi ?

Non ce n’est pas une marque de cinammon rolls suédois vendus chez Ikéa.  Stellan Skarsgård c’est lui.

Profession: Acteur. 

Né le : 13 juin 1951

Nationalité : suédois

Signes distinctifs : Talent caméléon. Père de talents en série.

Ce regard bleu et malicieux vous évoque vaguement quelque chose n’est-ce pas ?

Et pour cause Stellan vous le connaissez bien. Il s’est caché dans nombre de films que vous aimez.

 Stellan Skarsgård c’est typiquement l’acteur qu’on adore mais dont on ne retient jamais le nom.Celui dont on se souvient toujours après qu’on le connaissait déjà.

« Mais siiii ! Le suédois là ! »

Et pour cause, cet homme là c’est le roi du cache-cache, le prince de la métamorphose, l’empereur du mélange des genres. Schématiquement il se décline du film inclassable comme Dancer in the Dark au blockbuster hollywoodien pour geek (Avengers, Thor), en passant par la comédie musicale romantique un peu barrée (Mamma Mia!) ou le polar scandinave. Ce n’est plus une palette de jeu qu’il a le monsieur, c’est carrément tout le nuancier Ikéa sur les trente dernières années.

Oui, je risque de faire des blagues nulles sur Ikéa  tout le long. Désolée

Et puis, il a le don de disparaître. Non qu’il incarne souvent des personnages extrêmement grimés. Pas du tout. Mais il a la faculté incroyable de disparaître derrière, de nous faire oublier que c’est lui qui l’a joué. Pour vous évoquer une image connue on dirait Le Silence dans Doctor Who. On le voit et on oublie que c’est lui.

D’accord la comparaison physique n’est pas sympathique, mais l’image métaphorique est bien là. Tenez d’ailleurs, petit test : dans le diaporama ci-dessous, je vais vous mettre des photos de quelques-uns de ses rôles (images ou affiches). Dites-moi honnêtement en commentaires sur combien d’entre eux vous avez fait le fameux :  « Ah mais oui  ! « 

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Sachant que je n’ai choisi là qu’un petit panel représentatif. C’est vous dire le monsieur. Est-il vraiment nécessaire de préciser qu’à 31 ans il recevait l’équivalent d’un César dans son pays d’origine et qu’il s’est illustré au théâtre ?

Mais quand on porte le nom de Skarsgård, le talent semble être une affaire de famille. Vous ne me croyez pas ? Alors let me introduce the Skarsgård’s sons! 

Le second métier de Stellan Skarsgård c’est assurément père. Avec pas moins de 8 enfants partagés entre ses deux mariages, il a réussi à en diriger trois vers la profession d’acteurs. C’est ce qui s’appelle avoir le sens de la famille.

Alexander Skarsgard. source blogger.com

Gustav Skarsgard. Source :blogger.com

Bill Skarsgard. Source Getty Images for ELLE

Et vous savez quoi ? Ils ne vous sont pas totalement inconnus puisque Alexander est au casting de True Blood, Battleship ou Big Little Lies, tandis que Gustaf s’illustre dans la série Viking ou sur grand écran Dans les Chemins de Liberté. Sachant que ce ne sont pas là les premiers pas de ces garçons dans le métier.

Quant à Bill, outre sa carrière de mannequin, on le retrouve au casting du troisième volet de Divergente, ainsi qu’à celui de la série américaine Hemlock Grove diffusée sur Netflix ou dans le rôle glaçant du clown dans Ça. Charmante famille !

Émulation paternelle, vocation familiale, gène cinématographique mutant ? Nul ne saurait le dire, mais on ne peut que souhaiter une aussi jolie carrière que celle de leur papa à ces garçons. D’autant plus que dans la fratrie, d’autres pourraient suivre leurs traces. Espérons que le succès aussi soit un héritage familial.

En attendant, ils ont déjà hérité de la profondeur glacée du regard de leur illustre père et c’est déjà un bon atout pour leur carrière.

Comment ça j’ai un parti pris ?

Pour l’heure, on n’a pas fini d’entendre parler de la Skarsgård Family et c’est une chose qui réjouit. D’ailleurs, j’ai envie de dire:

Je sors, je sors. Mais ça m’a quand même fait rigoler. 

Un grand merci à Lady Butterfly (LeyArts) d’avoir attiré mon attention sur le reste de la famille. Pour info, vous trouverez un petit guide des  Skarsgård sur ce lien.