Je n’ai jamais caché mon admiration pour Neil Gaiman. C’est un auteur que ma belette m’a fait connaître et qui est resté près de mon coeur.
Pour son côté fantaisiste sans doute, son style parfois onirique, son humour et ses multiples références qui me mettent en joie.
Et un jour, un où je pataugeais dans un marasme de doute personnel, ma belette, qui a toujours le mot juste, m’a dit d’arrêter de douter et m’a collé ce speech sous le nez:
Il y a peu de choses qui m’ont touché aussi droit au coeur que ce discours. On m’a rarement fait fermer ma mouille avec autant de plénitude et de larmes.
Pour Noël, mon Noël de mars parce qu’on ne fait jamais rien comme tout le monde, ma belette m’a offert le moyen de garder toujours ce discours avec moi.
Je pense sincèrement que l’on devrait distribuer ce livre. L’offrir à tous ces jeunes gens dans les universités qui s’apprêtent à se lancer dans la vie active avec tant de rêves qu’ils abandonneront en chemin, par dépit. Pour être raisonnable.
La question n’est pas d’être raisonnable.
La question est de se poser les bonnes questions.
La question est de savoir :
Ce n’est pas un discours utopiste, plein de belles intentions. C’est le fruit de l’expérience d’un auteur qui s’est construit de ses erreurs.
Ce n’est pas une série de conseils sensés mais abstraits. C’est le résultat d’une longue observation de notre monde. Le constat d’un changement.
Ce que Neil Gaiman développe ici du point de vue du domaine de l’art, peut être repris de façon plus large dans d’autres domaines, dans une réflexion personnelle sur nos ambitions professionnelles.
Sur nos ambitions tout court même. Sur ce que nous sommes en mesure d’apporter si nous acceptons de dévier un peu des chemins tout tracés. De faire des erreurs. De changer nos plans. C’est une incitation positive à se servir ce que nous sommes pour innover.
Un aide-mémoire précieux pour se rappeler que dans la vie il n’existe jamais de chemin tout tracé et que la seule chose qui nous différencie dans ce que nous faisons, c’est nous. Tout simplement.
C’est probablement ce qui fait de ce discours toute la valeur. L’humilité et l’humour avec lesquels Neil Gaiman l’a rédigé en font la saveur.
Joyeux Noël Smaug, car oui on peut être un grand Dragon et avoir besoin de de piqûre de rappel question confiance en soi 😉
Et pour continuer les campagnes de vaccination, le discours complet est aussi transcrit ici http://www.uarts.edu/neil-gaiman-keynote-address-2012 😉
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Ah oui, je l’avais lu ce discours 🙂 C’est vrai qu’il est inspirant… Après faut trouver le temps… arrêter de procrastiner… et se demander si quelqu’un le verra un jour 😛
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Il le dit : Il faut garder à l’idée qu’il faudra lancer des centaines de bouteilles à la mer avant que quelqu’un, un jour, peut-être…
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Sauf qu’en fait j’ai un peu changé d’objectif depuis 🙂 Pour le côté artistique « je raconte ce que je veux », il y a le blog. Par contre en ce qui concerne l’écriture à proprement parler, je suis pas sûre d’avoir grand-chose à dire qui intéresse assez de monde, et en revanche j’aimerais bien arrondir mes fins de mois en étant publiée 😛 Quitte à écrire des trucs moins personnels dans le fond… mais qui le seront dans la forme (parce que de toute façon, comme j’ai déjà un boulot qui paie le loyer, si je trouve le temps d’écrire faut au moins que ça m’amuse).
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Je n’avais pas du tout entendu parler de ce discours (ni de ce livre), ça m’intéresse ! Merci pour la découverte 🙂
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Je t’en prie. Toujours un plaisir de partager Neil Gaiman.
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