Aujourd’hui c’est le premier jour de l’été, raison pour laquelle on agonise sous des températures caniculaires. Mais c’est aussi La Fête de la Musique, cette merveilleuse manifestation populaire qui consiste à bouziller les esgourdes de tout le voisinage en s’échinant sur des crin-crins pourris, célébrer la musique  dans toute sa diversité et à laisser pénétrer tous les espaces publics, même ceux qui ne sont lui pas ordinairement dévolus.

Magnifique tradition créée par le Ministère de la Culture de Jack Lang en 1982 et que le monde entier nous envie puisque, paraît-il, en 2017, 120 ont célébré La Fête de la Musique. Ils le disent là.

Vous me connaissez, je suis chafouine et outre mon côté dragon, je tiens un poil du Père  Blaise.

Autant je chante faux, autant mes esgourdes ont une tolérance très limitée à la pollution sonore. Mais puisque tout le monde va y aller de son tambourin place du marché, pourquoi me priverais-je d’apporter ma pierre à l’édifice avec quelques sympathiques rengaines que vous chérirez cette nuit.

Oui je suis une chagasse. Allez direction les années 80, pour un petit concert 100% love avec des mises en scène de fifou, des brushing inimaginables et surtout des balades inoubliables. Il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que moi qui souffre des effets secondaires  de la la B.O de Hitman & Bodygard.

Brushing et ralenti.

En 1984, le groupe britannico-américain Foreigner sort un morceau qui va rester dans les annales. Si le clip use et abuse du ralenti dans une réalisation assez cinématographique très stylée années 80, la chanson marque les esprits et reste comme un incontournable du genre.

Le Freaky dans cette histoire : Définitivement le style capillaire du groupe.

Ballade rock et Baby boom

Toujours en 1984, le groupe allemand Scorpions joue la carte de la ballade rock sur fond de chagrin amoureux et décroche la timbale. Reconnaissable dès les premiers accords et très spécifique dans ses arrangements, Still Loving You devient l’emblème de la ballade rock.

Le Freaky dans cette histoire : La légende veut que la chanson soit responsable de la naissance d’un bon nombre de bébés, notamment en Europe où elle connaît un succès foudroyant et déclenche, paraît-il, une forme de mini Baby-Boom

L’insolite suédois

1986, Europe, groupe de rock suédois tente  l’intro au synthé et la guitare électrique. Et fait un carton. The Final Countdown, le morceau sur lequel même son groupe n’osait pas vraiment parier au départ, rentre en tête des hits parades internationaux et devient un classique, une référence mondiale.

Le Freaky dans cette histoire : ça parle tout de même de laisser la Terre pour Vénus… Avec le changement climatique, on se demande si finalement on ne va pas y arriver au Final Countdown.

Bulle et clip

Take on me, premier single du groupe norvégien A-ha qui sort en 1984. Passant inaperçue, faut de promotion, la chanson est rééditée en 1985 dans leur premier album et… fait un carton.

Il faut dire qu’elle bénéficie d’un clip totalement surprenant, très scénarisé et qui fait des prouesses d’animation pour l’époque. Le clip recevra d’ailleurs 6 prix au MTV Video Music Awards de 1986. Et la chanson restera emblématique du groupe.

Numéro 1 des hits parade dans 36 pays, c’est l’un des single les plus vendus au monde

Le Freaky dans cette histoire : Bien qu’ayant vieillis, le morceau se laisse toujours écouter tout autant que le clip se laisse regarder. Nostalgie quand tu nous tiens !

Bonne fête de la musique à tous !