Le concept du P’tit Bonheur a été imaginé par mon amie Pause Earl Grey. C’est une invitation à relativiser et à se pencher sur tous les petits riens qui nous ont rendus heureux. Une incitation pleine de douceur au bonheur, en considérant les choses positives de la vie, car ainsi que le faisait dire J.K Rowlings à Dumbledore:
“Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.”
Il n’appartient parfois qu’à nous de nous souvenir comment trouver la lumière.
Ce petit bonheur est l’occasion d’un moment de satisfaction personnelle. Sur l’instigation de Mimine (toujours elle !), j’ai bouclé ma première lecture en VO.
Comprenons-nous bien, je parle de ma première vraie lecture en VO. Même si je regarde films et séries majoritairement en anglais (sous titrés anglais au besoin), jusqu’ici mes incursions littéraires dans la langue de Shakespeare se limitaient à des oeuvres déjà pratiquées en français (Pride & Prejudice, Dracula, Sherlock Holmes). Ainsi j’avais déjà des repères dans la narration et c’était plus aisé à suivre.
Et puis Mimine est arrivée, telle Huggy les bons tuyaux, avec Traitor’s Blade: The Greatcoats de Sebastien de Castell, sous le bras, pour me proposer un voyage en terre inconnue, mode lecture commune.

Et, vous connaissez Mimine : elle sait y faire pour vous vendre sa came. Elle m’a causé aventure épique, lecture sympathique, en plusieurs tomes… En résumé, n’écoutant que mon courage, j’ai sauté dans l’inconnu et j’ai dit oui. Au péril de ma vie.
Car, la fantasy ou l’heroic-fantasy, du fait de son univers spécifique, utilise un certain nombre de mots de vocabulaire de champs lexicaux variés, pas forcément usités dans d’autres ouvrages. Par exemple, niveau baston (une activité qui se produit relativement) c’est important de connaître précisément les parties du corps en anglais, pour comprendre dans le feu de l’action si ton héros s’est pris un coup de pied dans les noix (balls) ou s’est fait démonter la rotule (kneecap). Géographiquement, on est entre les genoux et les hanches dans les deux cas, mais ce n’est pas la même conséquence physique.
De la même façon, ça enrichit aussi sérieusement ton vocabulaire question armement et insultes aussi parfois.
A mon grand étonnement, tout cela est passé donc étonnamment crème. D’une part, l’histoire était drôlement chouette, ce qui aide énormément. D’autre part, de façon surprenante, c’était très accessible niveau écriture. Après quelques pages de rodage, en deux/trois coups de cuillères à pot j’étais plongée dans l’intrigue avec l’impression troublante d’être devenue bilingue.
Je me suis étonnée moi-même en somme. Et ma foi, je compte bien renouveler l’aventure avec un autre volume ou d’autres ouvrages.
Comme quoi le bonheur, ça n’a pas de prix. Et pour tous les emmerdeurs, il y a MasterCard. Bon weekend !
4 réponses à “Le p’tit bonheur #57 : Bryan is in the kitchen”
Wow tu as le gout du défi ! Je crois que ma première lecture en anglais c’était les contes de Beedle le barde ou un Roald Dahl, j’y suis allée plus doucement x)
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Félicitations! J’adore lire en VO et suis ravie de pouvoir le faire dès que j’en ai l’occasion 🙂
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C’est génial de pouvoir s’accorder de petites fiertés comme ça, sans pression ! Bravo pour ce courageux saut dans l’inconnu^^
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[…] June & Cie […]
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