Fiche technique
Sortie : 2019
Créateur et showrunner : Steve Blackman,
Casting : Ellen Page, Aidan Gallagher, Robert Sheehan, Tom Hopper, Emmy Raver-Lampman, Mary J. Blige, David Castaneda, Cameron Britton
Synopsis
1989, le même jour, à exactement la même heure, quarante-trois femmes qui n’étaient pas enceintes, accouchent en même temps. Sir Reginald Hargreeves, un industriel milliardaire, adopte pour de mystérieuses raisons, sept des bébés, qui se révéleront chacun doté d’un pouvoir différent. Il fonde ainsi l’Umbrella Academy.
Mais à l’adolescence, l’un des enfants est tué en mission et un autre disparait. L’équipe se désagrège peu à peu. Chacun finit par quitter le nid, en prenant un chemin différent.
Des années plus tard, devenus trentenaires, ils se retrouvent réunis par la mort mystérieuse de leur père adoptif. Là encore, tout ne va pas se passer comme prévu.
The Umbrella Academy : gare à l’Apocalypse
Si vous le permettez, traitons de concert les saisons 1&2 afin de préserver la cohérence de la série. En effet, la première saison de The Umbrella Academy est ce que l’on pourrait appeler une saison d’exposition. Elle permet au spectateur de plonger peu à peu dans l’univers complexe de la série, en lui donnant des repères.
De fait, cette saison prend le temps de poser les différents éléments. Parfois trop. Et si nombre de péripéties, coups de théâtre et autres rebondissements sont au programme, quelques éléments importants de la trame narrative principale sont relativement prévisibles.
Mais on ne s’ennuie pas pour autant, car il va nous falloir comprendre comment nous en sommes arrivés là, au milieu d’un tel bazar et c’est bien là tout l’enjeu de cette saison. En effet, nous abordons des personnages déjà trentenaires, marqués par des dissensions familiales et des disparitions, au moment des funérailles d’un père étrange, probablement assassiné… et à la veille d’une apocalypse. Voilà une entrée en matière qui ne manque pas de piquant !
Certes, on n’échappe pas à quelques longueurs, à quelques introspections personnelles un peu répétitives. Mais il faut bien une saison complète pour faire le tour de cette tribu de personnalités pour le moins atypiques, un chouilla écorchées, un tantinet dépressives et un peu allumées. Dysfonctionnelle cette fratrie ? Allons-donc ! Si peu, si peu… Le fait que le majordome soit un singe qui parle, pourrait être un indice.
J’ai parlé de longueurs, de répétitions ou d’évidences ? C’est vrai. Mais attendez-vous tout de même à de beaux rebondissements qui vous mettront le coeur en escalade, notamment dans les derniers épisodes de cette première saison. Saison qui se termine d’ailleurs sur un parfait cliffhanger digne de ce nom.
De quoi prévoir du lourd pour la saison 2, et à raison ! Beaucoup plus soutenue et dense en rythme comme en action que son aînée, cette nouvelle saison amène bien du changement, de l’humour et une belle évolution des personnages, qui en deviennent véritablement attachants.
On en apprend également toujours plus sur leur passé et sur celui de leur père adoptif, ce qui n’est pas sans conséquence. Bienvenue chez les psychopathes !

C’est dans cette saison que les éléments révélés auparavant se mettent en perspective pour prendre tout leur sens, excusant du même coup les longueurs de la saison 1. D’ailleurs si cette dernière se terminait en vous laissant quelque peu dans l’expectative, la saison 2 se conclut en vous laissant franchement un goût de revenez-y, avec la frustration de ne pas pouvoir enchaîner sur l’épisode suivant.
Jusqu’où va nous mener la saison 3 ? Réponse sur Netflix, mais pas tout de suite, car le tournage de la saison 3 est prévu, si tout va bien, début 2021.
2 réponses à “The Umbrella ACADEmy (S1&2) : Gare à l’apocalypse !”
J’ai découvert la série récemment et je l’ai beaucoup aimée, à ma grande surprise. J’ai été séduite par le côté déjanté des personnages qui sont tous attachants à leur manière (sauf peut-être Ellen Page qui n’est pas top parfois), qui ont chacun leurs traumas, leurs qualités, leurs forces. J’adore ce côté absurde de l’apocalypse qui continue à les suivre, la bande-son est démente avec certaines chansons, et si les péripéties manquent parfois de finesse, on se laisse vite prendre au jeu. J’ai également davantage apprécié la saison 2, et regretté de ne pas pouvoir voir la 3 très vite..
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[…] vous, souvenez vous : en fin de saison 2, après avoir encore sauvé le monde à Dallas et les événements de la ferme de Sissy, notre […]
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