Fiche technique.
Sortie : mars 2016
Réal.: Jennifer Yuh, Alessandro Carloni
Casting: Jack Black, Dustin Hoffman, Kate Hudson, Bryan Cranston, Angelina Jolie Pitt, J.K. Simmons, Jackie Chan, Seth Rogen, Lucy Liu; David Cross, Randall Duk Kim
Synopsis.
Notre panda favori est devenu le héros justicier légendaire de sa vallée. Il est le Guerrier Dragon qui, en compagnie des Cinq Cyclones, protège la contrée grâce à sa Topissitude. Il n’est pourtant pas au bout de ses peines : une avalanche de défis va s’abattre sur lui. Maître Shifu entend qu’il prenne sa succession auprès Cinq Cyclones et devienne ainsi un maître accompli du Kung Fu pour maîtriser le Chi. Son père longtemps disparu refait surface et au sein d’une petite communauté cachée, Po va apprendre ce que c’est qu’être un panda. Tandis qu’un ennemi terrifiant surgit du royaume des ombres…
Trouver une famille, être soi-même, s’accomplir en tant que maître du Kung Fu, Po parviendra-t-il à mener tout cela de front ?
Critique et chronique.
Je dois rester objective.
Je dois rester objective.
Ne pas se laisser emballer par ses sentiments.
Calme, paix et analyse…

Non, ne rêvez pas ! C’est mort ! Objectivité level -12.
Parce que s’il y en une qui s’est encore plus fendue la poire que le Minion pendant ce film, c’est maman.
Clair et net.
Déjà, j’ai retrouvé mon Jack Black adoré dans le rôle du plus légendaire des pandas. Un rôle qui lui va comme un gant.
Et puis il y a le retour de Maître Oogway, la tortue qui déchire tout. La tortue qui roxe du poney, comme dirait une tanche de mes amis. Oui une tortue qui roxe du poney, ça peut paraître paradoxal. S’il y en a un qui emporte mon p’tit coeur encore plus que Shifu et Po, c’est Maître Oogway. La Tortue qui peut, en toute zénitude, décimer une armée en levant un cil.
Juste pour nous rafraîchir la mémoire, rappelons-nous ce que Oogway fait de Tai Lung.
Là, déjà, elle en jetait déjà pas mal, la tortue centenaire qui se déplace au ralenti. Eh bien dans ce nouvel opus, vous n’avez pas fini d’être éblouis.
Et pas que par Oogway. Po aussi fait des étincelles, mais pas toujours celles qu’on attend. C’est Po.
En attendant, on retrouve une kyrielle de nouveaux personnages hauts en couleur et les gags qui vont avec. Alors, certes, certaines blagues sont un peu convenues ou n’ont plus la saveur du premier opus où elles avaient la gageure de la nouveauté et de la découverte, comme la relation Po/Shifu ou Po et son père adoptif. Mais cela n’empêche d’avoir un ensemble savoureux où l’on rit du début à la fin.
Il ne faut pas s’attendre non plus à une intrigue de fiffou (dédicace à Athénaïs). Cela reste un dessin animé pour les enfants, donc des gentils, un héros qui a des obstacles à franchir et un gros méchant bourrin de base qui en veut à tout l’univers et qui veut conquérir le moooonde !
Cependant, on reste dans la veine du premier opus avec des thèmes délicats abordés subtilement en filigrane: l’adoption, les retrouvailles d’une famille biologique, la différence, le fait de se trouver soi-même, savoir qui l’on est.
Encore une fois que des sujets dont on ne peut pas forcément se dépatouiller facilement en tant que parents mais qui, avec la sociabilisation, le constat des différences, le fait de trouver sa place dans un groupe, d’accepter d’être qui l’on est (pas forcément le plus fort ou le plus rapide), peuvent générer des questions chez les Minions.
En tant que parent, j’essaie de ne jamais sous-estimer l’influence d’un dessin animé car ceux-ci parlent aux enfants et à leur imaginaire, d’une façon très différente et parfois plus pertinente de celle dont nous pouvons le faire. De fait, je suis très vigilante par rapport à ce que regarde le Minion. S’il n’a naturellement pas la même lecture que moi, certains éléments peuvent lui revenir et se révéler à lui dans des situations particulières.
C’est bien pour cela que j’apprécie particulièrement Kung Fu Panda, pour les valeurs de tolérance et d’acceptation qui s’en dégage. En sus du fait que c’est un excellent divertissement et que sur ce troisième volet, ils se sont complètement lâchés pour faire des animations éblouissantes. Certaines scènes sont de petits bijoux purs et simples mais je vous laisse le plaisir de la découverte.
Certes, cela reste une suite et comme je le disais, vous aurez peut-être des impressions de déjà vus ou de scènes un peu convenues. Mais je vous promets que vous n’êtes pas au bout de vos surprises, que vous allez vous amuser et que vous en ressortirez avec un sourire jusqu’aux oreilles. Un sourire de panda topissime !
Sur ce, on se quitte en musique, parce que la musique c’est le coeur de la topissitude:
Bonus.
En bonus de cet article je vous propose la courte interview de Nicolas Marlet, l’un des dessinateurs du film.
9 réponses à “Kung Fu Panda 3: Find the awesomeness in you”
Je n’ai jamais regardé Kung Fu Panda, faudra peut être que je m’y mette 😉
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Moi non plus, je n’ai jamais regardé Kung Fu Panda ! Vu comment tu es emballée, je vais regarder ça !
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Je n’ai pas vue ce troisième opus mais je sent qu’il va quand même me plaire ! XD
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Cool ! Ch’adooorrr aussi ce panda ! 😉
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J’avais pas été emballée par la bande-annonce mais vu comment il t’a plus je devrais peut-être lui laisser une chance 🙂
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Je ne savais même pas qu’il y avais des suites ! J’avais adoré le premier mais ça commence à daté :p
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J’adore les Kung Fu Panda – mais pas encore vu celui-ci ….
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[…] aussi repris les abdos et retrouvé le summun de la topissitude avec Kung-Fu Panda 3 qui a été mon petit plaisir ciné du mois. Ma gourmandise de grande gamine ! Je n’en suis […]
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[…] largué etje m’auto-challenge mais aussi les valeurs que véhicule ce personnage (cf ici et là) . Mais bon, je ne fais pas le Po. Pardon le […]
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