A l’orée du verger.

Je le guettais du coin de l’oeil avec gourmandise depuis un moment. Il est tout chaudement paru ce mercredi aux Editions Quai Voltaire: A l’orée du verger, entre arbres et hommes, en route pour la conquête de l’Ouest avec Tracy Chevalier.

Résumé.

I23426Editions Quai Voltaire. Parution 11/05/16. Prix 22.50€

Cette histoire commence dans le Black Swamp en Ohio, au printemps 1838, avec le couple orageux formé par James et Sadie Goodenough. Arrimés à cette terre putride et marécageuse qu’ils s’échinent à cultiver pour en faire la leur, les Goodenough se déchirent autour de la culture des pommiers. A travers eux, puis à travers le destin de leurs enfants,c’est tout un pan de la conquête de l’Ouest que fait revivre Tracy Chevalier : la fièvre de l’or, la conquête de territoires nouveaux, les immenses étendues de paysages à couper le souffle, l’âpre lutte juste pour survivre, pour se tailler une place et la brutalité de cette vie rude.

Mon avis.

Vous aies-je déjà mentionné que j’aimais la plume de Tracy Chevalier ? Je pense vous l’avoir occasionnellement mentionné  ici, et peut-être ici aussi.

Férue d’Histoire, cette auteure a véritablement un don pour la mettre en scène dans un cadre romanesque, sans jamais faire sentir le poids de ses recherches. Pas une longueur, pas une lourdeur. Rien que la finesse d’un style, la subtilité d’une plume qui parsèment la fiction de jalons historiques. Chez Tracy Chevalier, l’Histoire et la fiction s’épousent en toute harmonie et de leur union naissent des romans qu’il est impossible de quitter, ne serait-ce d’une seule ligne, jusqu’à la fin.

A l’orée du verger ne fait pas exception à la règle. Le récit glisse, fluide, limpide et nous emporte avec lui. Secoués par la fièvre des marais, crachant la poussière des routes de Californie, on s’arrête, éblouis, à l’orée d’une forêt de séquoias, emplis par la beauté des paysages qu’elle parvient à faire jaillir devant nous. Les personnages se croisent au hasard de la route, se cherchent parfois pendant toute une vie. Il y a là une forme de rudesse et de poésie. La rudesse des hommes à l’existence parfois amère. La poésie de ces rêves qu’ils poursuivent sans relâche. Ni la terre, ni les hommes ne sont faciles à apprivoiser dans cette étrange équipée, pourtant il s’en dégage quelque chose de terriblement humain qui vous rend nostalgique au moment de refermer le livre.

Je pourrais en écrire des pages, sans m’essouffler, mais mon coeur s’est déjà déversé pour l’essentiel dans ma chronique pour les Petits Livres by Smallthings.

Aussi, je peux que vous encourager à aller la lire en entier et à succomber au charme de Tracy Chevalier.

A l’orée du verger.

5 réponses à “A l’orée du verger.”

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