Chaque livre est un voyage. Un départ pour un nouvel horizon dont, en théorie, la 4ème de couverture vous dévoile la destination ou tout du moins vous donne quelques indices. Mais il arrive que certains livres nous surprennent là où on ne les attendait pas du tout. C’est pourquoi Bettie Rose, notre flamand rose numérique préféré, nous a mis à l’amende sur le thème suivant :
Les inattendus de June.
Résumé.
Editions Mosaïc. Parution: Octobre 2015. Prix :18.90 €
» Chaque jour, Tegan s’enfonce un peu plus dans la dépression dans laquelle l’a plongée la perte de son enfant à naître. Pour combattre ce deuil qui la ronge et qui menace de briser leur couple, son mari lui fait alors une proposition inattendue : partir pour réaliser trois des voeux de leur « Bucket List ». Un voyage insolite qui s’apparente à une quête de soi et qui va les mener, d’un continent à l’autre, bien plus loin qu’on ne pourrait l’imaginer. »
Quand j’y repense, qu’est-ce-que j’ai pu me faire avoir comme une bleue sur ce roman. J’ai râlé dans les esgourdes du Tanuki sur cette héroïne dont l’apathie apparente me tapait sur les nerfs. J’avais envie de hurler : Mais réagis ! Hurle ! Pète la vaisselle ! Sors tes tripes, ta colère, ta culpabilité ! Alors qu’en réalité, j’avais exactement la réaction voulue par l’auteur. Je me suis faite retourner comme une crêpe et de l’exaspération je me suis retrouvée en larmes dans les dernières pages. Karma Brown m’avait emmenée exactement là où elle le souhaitait, me focalisant sur un point en ignorant les indices de l’évidence. Un joli coup de bluff auquel j’ai tiré mon chapeau.
Résumé.
Parution 12 mai 2016. Cherche-Midi Editeur. Prix : 17.50€
« La vie de Gaby se traîne, grise et morose, de son minuscule appartement aux beaux quartiers new-yorkais où elle officie comme femme de ménage. Mais à 60 ans passés, elle rêve d’une autre vie, plus confortable. Alors quand l’un de ses employeurs, gentil mais fantasque, laisse traîner par mégarde une note avec la combinaison de son coffre privé, la frustration de Gaby prend bien vite le pas sur ses hésitations morales. La voilà qui s’improvise cerveau criminel pour mettre la main sur le magot qui pourrait changer sa vie.
Un plan imparable (pense-t-elle !) en poche, la voilà partie pour s’emparer d’une petite fortune en billets verts et lingots d’or, sans oublier un collier mythique, les fameuses perles noires de Jackie Onassis. Mais débuter une carrière dans le grand banditisme est bien moins aisé qu’il n’y parait et les choses tournent rarement comme on s’y attend… »
Je vous ai souvent évoqué ce roman, tout simplement parce-que je ne m’attendais pas à un tel coup de foudre. Certes, la 4ème de couverture était prometteuse, mais combien de fois nos premières espérances tournent-elles en eau de boudin au bout de cinquante pages ?
Les Perles Noires de Jackie. O ont dépassé tous mes espoirs. Je m’attendais à du fantasque, de l’original et l’humour, mais pas à ce point-là. Ainsi que je le disais en conclusion de ma chronique : « Son scénario fait un étrange mélange des styles qui ravira les cinéphiles : une part d’O’Brother des frères Coen pour le côté farfelu. Une pincée de Malavita pour les personnages un peu mafieux. Enfin, une dose bien sentie d’un Ocean’s Eleven de Steven Soderbergh où les dix ne seraient que quatre pieds nickelés et où Danny Ocean serait une femme de ménage hispanique. Cocktail explosif d’humour et d’inattendu, Les Perles noires de Jackie.O est un bijou qui se lit d’une traite. Un roman pétillant qui a du charme… et du chien ! »
J’en garde le souvenir d’une si agréable surprise (c’était ma première rencontre avec le style de Stéphane Carlier après tout) que je réitère le pari cette année avec le nouveau roman de l’auteur Amuse-Bouche.
L’inattendu cinéma de June.
Qu’est-ce-que j’attendais après ce trailer ? Un héros à la Iron Man ? Un Marvel standard type Avengers avec action, baston et deux ou trois bonnes réparties ? Pas plus… Sûrement pas de partir avec la bande de bras cassés la plus hétéroclite de la galaxie dans une aventure décalée, portée des tubes des années 70.
Je m’attendais encore moins au commencement déchirant du film quand Peter est encore un enfant, sur Terre. Sachez que désormais, au visionnage DVD on saute cette introduction sinon il me faut dix minutes de Kleenex.
Guardians of The Galaxy devait être un énième Marvel dans le grand plan Marvel pour dominer le marché du cinéma.

Finalement c’est le petit outsider décalé qui a frappé fort et que même ceux qui n’aiment pas Marvel, consentent à regarder.
Happy Throwback Thursday et n’oubliez pas d’aller voir la sélection des autres blogs participants :
3 réponses à “Le Throwback Thursday de Bettie Rose #17 : An Unexpected Journey”
Ah je m’en souviens de celui là en effet! Même pas besoin de le lire tant j’ai suivi ta lecture pas à pas xD
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Des millions de larmes et de rire, mais OUI je l’ai, tu me l’avais offert lors d’un concours ! Rooo je l’ai toujours pas ouvert. J’ai honte…
Et sinon pour The Guardians, surprise de fou, pareil. Je m’attendais pas à autant m’éclater. La scène d’ouverture (la seconde du coup) dans la grotte en musique reste un de mes moments cultes !
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