Ambiance réflexion et nostalgique pour ce Freaky Friday. Retour sur une petite perle rap, inoubliable pour ceux qui l’ont connu. Un morceau qui ne devient freaky que lorsque tu te rends compte que son message est toujours d’actualité, alors qu’il est sorti en 1997.
Même si le clip est un peu tantinet singulier dans le trip.
« Tu peux me nommer rappeur nostalgique
Néo-romantique aux actions bucoliques
Avant pour les gosses les grands étaient des mythes
Regarde, maintenant c’est les parents qui flippent. »
Troublant, n’est-ce pas ? Un air familier dans ces rimes ? Une évocation du quotidien ? Allez je vous en remets une petite louche.
« J’te parle du temps du salut dans la rue
De la simplicité mais ça n’existe plus
Sans blague ! les gens s’affichent comme des tags
On drague ! même avec un phone portable. »

Les temps changent, mais en vingt ans avons-nous assez évolué pour que les tares restent les mêmes, voir empirent ? C’est bien la question que je me pose.
En attendant, magnéto Serges pour un morceau dont le texte pourrait à lui seul être un sujet du bac de français. Tiens d’ailleurs j’en profite pour tacler un peu nos « chanteurs modernes » : Black M, Maître Gims and Co, comme l’a dit ce cher Jean-Jacques (Goldman) un jour, il y a le texte et puis y’a la musique. Notez bien ici le travail en profondeur sur le texte, le jeu des mots, des sonorités, les références et la façon subtile dont cela s’harmonise avec la rythmique rap. Inutile d’être un expert en musicologie ou d’aimer le rap pour saisir qu’il y a un vrai travail sur le fond comme sur la forme.
Je dis ça en passant, comme ça…

Qu’est-ce-qu’il dit le refrain déjà ?
« Les temps changent…. »
Allez cette fois-ci musique !








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