Résumé.
Editions Michel Lafon. Parution : janvier 2018 Prix : 17.95€
A défaut de trouver du travail, Alice prend sa thèse sous son bras et part vivre à la campagne dans la maison de feue sa grand-mère… Où elle dépérit passablement.
Jusqu’au jour où elle décide de se mettre à son compte pour animer des ateliers d’écriture. Une décision qui va chambouler sa vie en l’emmenant à la rencontre de Germaine, Suzanne, Lucien et bien d’autres, joyeux pensionnaires des maisons de retraite dans lesquelles elle se retrouve en mission.
Et au fil des ateliers d’écriture, elle va découvrir que les anciens n’ont pas dit leur dernier mot…
Mon avis : Le souvenir n’est pas impérissable.
Au pitch, ça partait bien. Bon sang que ça partait bien cette histoire ! Ça semblait original, drôle, sensible. Mais voilà, la mayonnaise ne prend pas suffisamment. Dans cette histoire à la Gavalda, il manque un je-ne-sais-quoi.
Pourtant, ils sont sympathiques ces petits retraités qui envahissent la vie d’Alice de leurs souvenirs et de leurs initiatives farfelues. Et justement on voudrait en savoir plus sur eux, plonger un peu plus loin dans leurs parcours, que l’on ne fait qu’affleurer finalement. Au lieu de retourner toujours vers Alice qu’on a plutôt envie de secouer. D’ailleurs il est peut-être là le problème de cette histoire : le manque d’adversité. Alice, je ne suis pas parvenue à m’y attacher, car elle n’a pas vraiment de problème. Son seul souci, c’est d’oser s’ouvrir et se lancer. Et pour ça, nos joyeux petits retraités sont drôlement plus énergiques qu’elle…
Il y a cependant de belles idées et de jolis moments d’émotions, comme avec le personnage de Lucien qui est sans doute le plus attachant de tous. Ou en compagnie de Germaine et de son sacré caractère. Mais beaucoup d’idées ou de pistes narratives sont lancées sans être vraiment nourries par la suite, alors qu’elles étaient porteuses. Sans compter l’alternance des supports narratifs et de leurs émetteurs qui finit par faire un peu fouillis…
L’Atelier des Souvenirs est une très belle idée de roman, pleine de bienveillance, qui aurait pu être le parfait feelgood book, mais qui se lit sans plus marquer les esprits, faute d’être totalement abouti dans son propos.
2 réponses à “L’Atelier des souvenirs.”
[…] pas fantasy, qui était carrément moins bon (je ne dénoncerais personne mais les chroniques sont ici et […]
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[…] L’Atelier des Souvenirs, de Anne Idoux-Thivet. Ce qu’en dit le guide : On est loin du souvenir impérissable. […]
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