Have you met… Gary ?

Cela fait longtemps qu’il est l’un des acteurs britanniques chouchous du grand public, mais il lui aura fallu trente-cinq ans de carriĂšre, deux nominations pour ĂȘtre enfin saluĂ© par ses pairs comme il le mĂ©rite.

Un Oscar qui fait l’unanimitĂ© pour un acteur mĂ©tamorphe extraordinaire…

Have you met Gary Oldman  ?

 

Fiche signalétique.

Nom complet : Gary Leonard Oldman

Profession : Acteur, producteur, scénariste,

Né le : 21 mars 1958 

Nationalité : britannique

Signes distinctifs : Dans l’ombre et la lumiĂšre. Pro du camouflage.

Histoire d’une Ă©toile britannique…

Issu d’un milieu dĂ©favorisĂ©, Gary Oldman n’est pas un amoureux des Ă©tudes. Pourtant, lorsqu’il trouve sa vocation d’acteur en visionnant The Raging Moon, rien ne pourra plus l’en faire dĂ©crocher et en 1979, il obtient son diplĂŽme d’art dramatique. 

Pour quelqu’un qui ne devait jamais rien arriver Ă  faire de sa vie, il parvient rapidement Ă  se faire une place au théùtre et intĂšgre en 1984 la Royal Shakespeare Company. En parallĂšle, il accĂšde Ă  son objectif, le cinĂ©ma, en 1982. Et dĂšs 1986, il y impose sa marque en incarnant le leader toxique des Sex Pistols, dans Sid and Nancy.

DĂ©sormais, le voilĂ  lancĂ©. Il enchaĂźne les rĂŽles pour le cinĂ©ma et la tĂ©lĂ©vision britannique, mais c’est en 1991 qu’Oliver Stone lui ouvre les portes du cinĂ©ma amĂ©ricain avec le rĂŽle de Lee Harvey Oswald dans JFK, aux cĂŽtĂ©s de Kevin Costner.

Et c’est lĂ  que mon histoire avec lui commence.

Gary Oldman : mĂ©tamorphoses dans l’ombre et la lumiĂšre.

En 1991, j’ai neuf ans (eh oui !) et JFK sera une de mes grandes leçons de cinĂ©ma. Une sĂ©ance qui restera gravĂ©e dans ma mĂ©moire. Au centre du film, Kevin Costner, mais aussi Gary Oldman, Ă©trange, inquiĂ©tant, semant le doute, brouillant les pistes, interrogeant le spectateur : Lee Harvey Oswald est-il innocent ? 

Je l’ignore encore, mais Gary Oldman et moi on va encore partager de nombreux moments de cinĂ©ma. Des bons, des excentriques, des inquiĂ©tants, des drĂŽles, des Ă©mouvants. LĂ©on, Le 5Ăšme Ă©lĂ©ment, Harry Potter, Batman, Hannibal, Air Force One, Tinker, Tailor, Soldier, Spy ou mĂȘme Kung Fu Panda et bien d’autres, du pur divertissement au film culte, Gary Oldman passe par tous les genres, tous les styles, tous les exercices. MĂ©connaissable, il semble pouvoir se mĂ©tamorphoser Ă  plaisir. Il a le truc pour endosser tous les physiques, tous les rĂŽles. Psychopathe, absolument pourri ou attendrissant, il emporte le coeur du public par la justesse de ses prestations. 

Je ne connais aucun autre acteur que je puisse aimer autant qu’il soit Ă  l’Ă©cran la pire des ordures (LĂ©on) ou le plus intĂšgre des policiers (Batman). C’est un orfĂšvre, Gary Oldman, il modĂšle ses rĂŽles, les cisĂšles, attribue des tics, des manies, une aura Ă  ses personnages, les rend magiques ou dĂ©testables. Ses mĂ©chants iconiques parviennent Ă  nous faire glousser nerveusement, tandis que le malaise nous file ses sueurs froides le long de l’Ă©chine.

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La voix, les gestes, la posture, l’expression, autant de paramĂštres qu’il fallait savoir maĂźtriser Ă  la perfection pour incarner un monstre historique comme Churchill. Et pour ça Gary Oldman, il a le truc, le talent, le don. Ça ne s’explique pas. Prestidigitateur dans son interprĂ©tation, il ne fait pas apparaĂźtre le lapin dans le chapeau, c’est lui qui disparaĂźt dans son personnage. Magie ! Vous oubliez qu’il est lĂ  ou quels rĂŽles il a pu interprĂ©ter auparavant… jusqu’au gĂ©nĂ©rique ! Et lĂ  : Tiens ! Mais il Ă©tait lĂ  Gary Oldman ?! Oui il Ă©tait lĂ . C’est mĂȘme celui qui t’a fichu des frissons jusqu’Ă  la moelle des os ou qui t’a fait pleurer de rire.

Et puis on l’aime parce-qu’il est discret, Gary Oldman. Il ne cherche pas les projecteurs, ne fait pas de bruit. Il y a une forme d’humilitĂ© chez cet homme-lĂ . Une modestie que la vie a dĂ» lui inculquer de façon pas toujours tendre.

Mais c’est un grand. Indubitablement. Et il Ă©tait dans l’ordre des choses qu’Hollywood rĂ©compense cet acteur incroyablement douĂ© qui lui a tant donnĂ©.

9 rĂ©ponses Ă  “Have you met… Gary ?”

  1. Ah merci!
    C’est une grande histoire de fan, pour moi, Gary commencĂ©e en 1986, presque une histoire d’amour,💞
    32 ans sans une interruption, sans dĂ©samour, ça commence Ă  compter…
    (dire que je connais sa filmographie ou autre sur le bout des doigts est un euphémisme)

    Aimé par 1 personne

  2. […] Une suite de transformations, d’incarnations façon camĂ©lĂ©on. C’est vrai mais il y a plus. Je ne pourrais pas ĂȘtre exhaustive (ma fille va me tuer en lisant une fois de plus cet adjectif ) mais voici ma vision du parcours du monsieur en quelques images et autres gifs. Je ne vais pas réécrire tous les dĂ©tails de son parcours; June l’a trĂšs bien fait dans son dernier Have you met?  […]

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