Résumé : se rebeller ou mourir
Editions l’Archipel. Parution : 06 /02/19. Prix : 24€
Minnesota, Cora Gundersun, enseignante modèle, fonce, euphorique, au volant de son 4X4 empli de jerricans d’essence, droit sur l’hôtel de sa petite bourgade. Qu’a-t-il pu se passer pour la pousser à commettre un attentat suicide ? Voici bien la question que se pose le shérif Tillman. Cora avait-elle réellement perdu l’esprit ?
De l’autre côté des Etats Unis, dans une banlieue huppée des environs de Pasadena, Jane Hawk, inspectrice du FBI, mène son enquête personnelle pour comprendre qui et comment on a manipulé son mari, ancien marine, pour le pousser au suicide.
Et c’est qu’elle est en train de découvrir lui glace le sang, tout autant que le contenu du journal de Cora pétrifie celui du shérif Tillman…
La Chambre des Murmures : glaçant et addictif
La Chambre des murmures fait suite à Dark Web, premier volet des aventures de Jane Hawk, mais rassurez-vous il peut parfaitement se lire indépendamment, sans aucune difficulté de compréhension et il n’en est pas moins palpitant.
Quelle lecture ! Mais quelle lecture ! Un thriller sombre savamment architecturé sur fond de complot, de conspiration, de manipulation et de technologie. Un cocktail bien agité et totalement addictif, avec une touche de Jason Bourne et un brin de Sarah Connors dans Terminator pour l’anticipation technologique et l’héroïne badass. Non Jane Hawk n’a plus rien à perdre, alors elle ne reculera devant rien pour découvrir la vérité.
Autant vous dire que cela ne manquera ni de saveur, ni de rebondissements, car c’est un ennemi redoutable qu’elle et le shérif Tillman ont face à eux. Un ennemi tentaculaire, puissant, tapi dans l’ombre, aux méthodes glaçantes. Et nos protagonistes marchent sur la corde raide. Comment savoir à qui faire confiance quand l’ennemi pourrait être votre reflet dans la glace ?
Les pièces du puzzle ont beau se mettre en place dès les premiers chapitres, on reste accrochés au livre comme à son ventilateur en pleine canicule. De péripéties en retournements de situation, on a les neurones qui s’agitent à toute berzingue et le coeur qui parfois fait des loopings. La Chambre des Murmures a beau ne pas parler de serial killer et de meurtres sanglants, il n’en reste pas moins un thriller haletant qui vous fera bramer alternativement et selon les situations :
- Attention ! Mais attention !
- Ouh ca pue !
- Tire-toi de là !
- Naaaaaan ?!!!
Vous l’aurez compris, Dean Koontz a réussi à bâtir une intrigue glaçante mais hautement addictive. Et si vous pensez que les dernières pages vont vous délivrer de ce délicieux supplice, alors vous apprendrez comme moi le sens du mot « frustration », car il semble bien que ce second tome en appelle un troisième. Si.
Une réponse à “La Chambre des Murmures : Le bonheur du frisson !”
[…] nous avoir impitoyablement laissé en haleine avec le dénouement de l’haletante Chambre des Murmures, Dean Koontz revient avec une Jane Hawk plus déterminée que jamais. Un savant mélange entre […]
J’aimeJ’aime