Le concept du P’tit Bonheur a été imaginé par mon amie Pause Earl Grey. C’est une invitation à relativiser et à se pencher sur tous les petits riens qui nous ont rendus heureux. Une incitation pleine de douceur au bonheur, en considérant les choses positives de la vie, car ainsi que le faisait dire J.K Rowlings à Dumbledore:
“Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light.”
Il n’appartient parfois qu’à nous de nous souvenir comment trouver la lumière…
Si Pause Earl Grey a fait le choix de distiller désormais différemment ses Petits Bonheurs, à l’instar de certains, vous pourrez continuer à retrouver ici cette rubrique le vendredi. C’est pour moi une agréable façon de revenir sur la semaine pour en retirer le positif avant le weekend.
Je tiens néanmoins à la remercier encore une fois chaleureusement d’avoir eu l’idée lumineuse de créer cette rubrique. Elle est celle qui a su trouver une façon intelligente de nous rappeler « d’allumer la lumière ».
Le p’tit bonheur de cette semaine a définitivement été la lecture des mémoires de Michael Caine. Et honnêtement sur le fond comme sur le forme, il n’y avait pas plus approprié à la philosophie du P’tit Bonheur.
Il y a des gens comme ça, qui ont le don de convoquer leur présence par l’écriture, en racontant les choses les plus simplement et naturellement du monde.
Michael Caine est de ceux-là. En lisant ses mémoires, j’ai eu l’impression de passer un moment privilégié en sa compagnie. De mener une plaisante conversation. Sa voix glissée au creux de mon oreille dès les premières lignes, j’ai souri. J’ai éclaté de rire parfois. Je me suis étonnée. Et j’ai quitté bien à regret sa compagnie en tournant la dernière page.
Michael Caine est un grand monsieur plein d’humilité, d’humour, d’auto-dérision et les pieds bien ancrés sur terre (sauf peut-être sur la question du Brexit, mais ça c’est un autre débat). C’est aussi un acteur talentueux et, ses mémoires en sont la preuve, un excellent conteur.
Étonnamment, cette lecture était peut-être exactement ce dont j’avais besoin pour passer les hauts et les bas de cette semaine… Comme quoi, le bonheur ça n’a pas de prix et pour tous les emmerdeurs, il y a MasterCard.
« Pourquoi tombons-nous, Monsieur ?
Pour apprendre à mieux nous relever. »Batman Begins, 2005
Sur ces bonnes et sages paroles, je terminerais par une citation de Michael Caine lui-même, inspirée d’un conseil d’un John Wayne mourant :
» The Duke avait raison, cette fois. Alors, allez-y. Fichez le camp d’ici, et allez donc vous amuser. Mais oui, bon sang, et que les barrières sautent ! »
Michael Caine. p319
. Blowing the Bloddy Doors off, and Others Lessons of Life
Pssit ! Pour la chronique du livre c’est par ici.

4 réponses à “Le p’tit bonheur #52 : my privilege”
J’ai regardé sur internet parce que ce nom ne me disait rien. Oui niveau cinéma je n’y connais pas grand chose ^^ mais si cette lecture t’a apportée du bonheur je pense que c’est le principal car c’est le but de la lecture 😊
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Oh Michael ♥
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[…] June & Cie […]
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