Résumé
A peine a-t-elle posée ses cartons dans son nouvel appartement qu’Elisabeth Blom s’y est cloîtrée. Retirée de la vie, emmurée dans ses angoisses, elle sort à peine faire ses courses, laisse les fenêtres fermées, la sonnette débranchée, attendant juste que les jours se passent.
Une erreur de courrier et un malheureux incident vont la forcer à fissurer cette forteresse de solitude. L’amour des livres d’Otto et la poésie des dessins d’Elias vont l’inciter à écouter ce premier chant du merle qui annonce les beaux jours et à s’accorder un répit… Mais ces trois solitudes qui se nouent lui donneront-il la force de s’ouvrir à nouveau à la vie ?
La poésie des solitudes
Au Premier Chant du Merle est une petite bulle de douceur et de poésie. Roman à l’ambiance purement nordique, il nous conte la douleur des solitudes, les errances des existences et la sérénité impromptue des secondes chances.
Dans la lumière nordique, les personnages s’apprivoisent doucement, se dévoilant par bribes au lecteur, sans jamais pour autant se découvrir complètement, comme si l’écriture elle-même s’enveloppait de pudeur. Leurs blessures secrètes se nimbent d’une touche de poésie.
Réchauffant paisiblement les existences, le Premier Chant du Merle, annonciateur des beaux jours, adoucit les solitudes, conjugue les intimités, comme une fragile lueur d’espoir.
Dans ce petit morceau de chemin que nous parcourons en compagnie d’Otto, Elias et Elisabeth, personnalités éminemment attachantes, c’est la vie qui se déroule. La vie comme elle vient, dans ses amertumes et ses petites douceurs.
Et alors que les dessins d’Elias semblent vibrer des secrets d’Elisabeth, en les contemplant tous les trois, on se prend à croire aux secondes chances.
Court mais intense, le roman vous emporte et vous chamboule jusqu’à la dernière ligne. Un bonheur et une larme, tout simplement.