Il y a des jours où on se lève et on n’a aucune idée de ce sur quoi on va poster.
Mais alors aucune.
Souvent.
On ouvre Twitter.
Et là c’est la claque.
Et là on sait.
Même si on n’en a pas envie.
Même si on se sent triste.
Même si on ne se sent pas vraiment à l’aise de le faire. Pas légitime.
On le fait parce qu’au fond il y a quelque chose qui nous dit de le faire.
Je l’ai dit : Je n’aime pas les hommages.
Je n’avais pas prévu de faire l’article sur cette B.O maintenant. Je pensais le faire, un de ces quatre…
Je ne pensais pas la faire comme ça.
Je pensais parler du film.
Me moquer de ma passion pour James Cameron.
Vous expliquer le principe de la pyramide émotionnelle.
Dire combien la B.O était bien fichue et portait si bien chaque moment du film.
Vous expliquer comment l’idée d’intégrer les dialogues à certains morceaux à l’album « Back to Titanic » m’avait fichu des frayeurs la nuit en me réveillant en sursaut.
Et on aurait rigolé.
Je pensais vous en parler.
Mais pas comme ça…
Je vous dirais simplement que j’ai choisi ce morceau là, non pas pour le réduire à celui qui a reçu un Oscar pour la musique de Titanic.
Simplement parce que le titre me paraissait approprié.
Toutes ses compositions sont comme un océan de souvenirs. Elles nous permettent d’effeuiller, comme les images d’un album, tant de films, tant d’émotions différentes. Toute sa carrière.
Il reste pour moi le premier compositeur qui m’a fait saisir l’importance de la bande originale dans un film.
Adieu M. Horner.







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