Résumé.
Editions City. Parution 23/06/16 Prix :19.90e
Après une vie confortable dans le crime et l’établissement d’un réseau mafieux vaste et prospère, les frères Bruschetti envisagent de se retirer du métier. Après tout, Max et Sal commencent à se faire vieux et les problèmes de santé pointent le bout de leur nez. Mieux vaut profiter d’une retraite dorée avant que les choses ne se gâtent. Un ou deux gars à dessouder proprement pour éviter les problèmes et le tour sera joué. Voilà la discussion qu’ils tiennent un soir, dans un restaurant chinois, la fenêtre ouverte sur une ruelle sombre… Une ruelle où Harry Murphy, acteur de seconde zone, aurait préféré ne pas s’arrêter pour uriner. D’une oreille indiscrète tendue involontairement dans une ruelle de New-York, sa conscience le traîne jusque dans le district de Kensington à Londres, pour sauver ce qu’il pense être un innocent. De tirs en embuscades en courses poursuites, le voilà qui se retrouve lesté d’une valise emplie d’argent sale. Et ce n’est là que le début de ses ennuis… Heureusement que notre acteur a de la ressource.
Mon avis.
Dieu que j’avais hâte de vous parler de ce livre. Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’avais hâte. Je l’avais pioché dans les services de presse, sans même savoir que c’était mon cher Ducky Mallard de NCIS (Aka David McCallum) qui se collait à l’exercice. La bonne, l’excellente surprise ! Ajustez vos noeuds pap’ car il n’y a pas que pour les autopsies de fiction que le monsieur a du style.
Tout le monde a entendu parler de la fameuse Loi de Murphy ou, pardonnez ma vulgarité, loi de l’emmerdement maximum. De ce principe régissant, semble-t-il, l’équilibre universel, David McCallum en fait un roman et un personnage savoureux. Quand d’une audition miteuse, une envie d’uriner vous conduit dans les pattes de barons de la mafia, nul doute qu’une loi universelle s’acharne sur vous. Alors quand on s’appelle Harry Murphy en prime, c’est carrément une question de karma. Un scénario complètement barré où l’on embarque sans peine dès les premières lignes tant le style de David McCallum est plus qu’agréable. Ça tire, ça fuse, ça castagne dans tous les sens, les flingues jaillissent, les couteaux volent et les situations se retournent en un clin d’oeil. Une folle cavalcade mafieuse et déjantée à lire absolument.
Vous êtes encore sceptiques ? Alors allez vite dévorer ma chronique sur Les Petits Livres. Vous en ressortirez convaincus, à coup sûr.
4 réponses à “La Loi de Murphy.”
bon, pour ceux de mon âge, avant d’être dans NCIS, c’était quand-même l’homme invisible :p
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Rien que le fait qu’il soit écrit par cet auteur donne envie! En plus c’estune histoire qui pourpourrait me plaire… Il file dans ma wishlist 😊
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[…] La Loi de Murphy, David McCallum. Quand le Ducky de NCIS prend la plume, c’est mafieux, ça fuse, ça tabasse, ça dessoude et ça part dans tous les sens. Un fabuleux polar drôle et décapant. […]
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[…] l’opportunité de citer mes deux coups de coeur dans les sorties de l’année 2016 : La Loi de Murphy de David McCallum et Les Perles Noires de Jackie.O de Stéphane Carlier. Deux romans drôles et […]
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