Une petite nouveauté dans le Have you met ? venue d’un challenge avec le Renard Bavard et Le Charmant Petit Monstre. Ces deux cinéphiles étant des grands amoureux de Tom Cruise, je leur ai proposé de nous raconter leur acteur fétiche en 5 films. Vous retrouverez donc leurs articles en cliquant sur les lien. En bon maître du jeu, je me plie donc aussi à ce petit défi.
Mais avant tout chose, ne perdons pas les bonnes habitudes, une fiche signalétique de rigueur.
And so, have you met Tom Cruise ?
Fiche signalétique.
Nom complet: Thomas Cruise Mapother IV
Profession: acteur, réalisateur, producteur.
Né le : 3 juillet 1962.
Nationalité : américain.
Signes distinctifs : Petit de taille mais grand de talent.
Tom Cruise en 5 films…
1986 : Top Gun.
Je commence par un classique du genre et un incontournable. Le film qui emmène notre jeune premier au firmament du cinéma hollywoodien.
Sous-texte homo-érotique ou pas (Si, si, je vous assure que cela a été une des interprétations cf article du Monde) le jeune acteur s’y révèle aussi physiquement intelligent que talentueux. Une étoile est née.
Il faut dire que le sourire à la barre fixe et le regard malicieux et séducteur n’y sont pas pour rien.
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1989: Rain Man
Face au talent de Dustin Hoffman, Tom Cruise révèle toute l’étendue de sa palette de jeu. Un petit bijou de film. Tour à tour, agaçant, drôle, sans scrupules, perdu et tendre, l’acteur y révèle une grande finesse de jeu et, de brillant, le duo devient magique.
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1994 :Interview with a Vampire.
Encore un face à face de talents, mais cette fois-ci ce sont deux jeunes acteurs et sex-symbols du box-office qui se retrouvent en duel : Brad Pitt et Tom Cruise. Le film se révèle une complète réussite qui ravira même Anne Rice, l’auteur du roman original, pourtant sceptique au départ quand à l’idée de Tom Cruise dans le rôle de Lestat. L’auteure sera pourtant complètement conquise.
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2002 : Minority Report.
J’aurais pu citer Mission Impossible dans la catégorie Action, mais j’ai conservé un bien meilleur souvenir de Minority Report, tant du point de vue de l’ambiance, du scénario que de l’interprétation. De surcroît, il s’agit de la rencontre professionnelle longuement attendue entre Steven Spielberg et Tom Cruise. Les deux hommes cherchaient depuis un moment une occasion de collaborer, Tom Cruise en fournit l’opportunité en s’intéressant à la nouvelle de Philip K. Dick et en mettant Spielberg dans la boucle.
Thriller d’anticipation, sombre et oppressant, le film fera 3 458 797 entrées, rien que pour le box-office français.
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2004: The Last Samouraï
Si je devais n’en garder qu’un, ce serait celui-ci, où Tom Cruise se révèle magistral. Voyez-vous, au fil de sa carrière, ce cher Tom et moi avons eu des dissensions. Au fur et à mesure que son image publique se faisait chaotique, déplaisant à Hollywood, j’avais parfois l’impression que dans certains films, en particulier les tous derniers opus de Mission Impossible, Tom Cruise faisait surtout du Tom Cruise, bouffant l’écran, prenant l’espace, jouant les casses-cous dans de multiples cascades. Et je sais en disant cela que je vais en faire hurler plus d’un.
Pourtant, si j’ai porté moins d’attention à sa filmographie récente, je n’ai jamais nié le talent de ce monstre du cinéma. J’ai choisi un panel intentionnellement varié pour justement rappeler l’étendue de sa palette de jeu, la diversité de ses facettes. The Last Samouraï est, pour moi, la façon de terminer ce portrait en beauté. En apothéose. Non seulement, on perçoit l’investissement de l’acteur, de concert avec leur réalisateur, sur ce projet, mais aussi sa fascination et son respect pour la culture nippone et le code des samouraïs. Cela donne à l’écran un Tom Cruise authentique, complètement juste dans son jeu, jusqu’à la dernière seconde. Aucune surenchère. Pas une défaillance. Pas une erreur. Ce Tom Cruise là, perdu, brisé, alcoolique mais combattant, valeureux, intègre, je l’aime. D’ailleurs, le film en lui-même est impeccable de bout en bout, du casting au décor, jusqu’au bout de la pellicule. Je crois que c’est LE film qui me ferait tout pardonner à cet acteur et qui fait que je le garde toujours parmi les grands noms du cinéma.
Ceci étant dit, je garde aussi une mention très spéciale pour sa prestation dans Tonnerre sous les Tropiques dans le rôle de Les Grossman. Pour le coup, c’est ce qui s’appelle casser son image.
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