Expecto patronum !

Comme Les Petits Pédestres étaient particulièrement indisciplinés ces derniers temps, j’ai fini par user de mon autorité suprême (Si je vous assure, en tant que Califette du GrOG et Dragon honoraire, j’ai une autorité suprême. Elle n’est juste absolument pas respectée.) en leur lançant un défi pour les calmer. L’objet du délit était le suivant :

Épreuve : Pottermore appliquée. 

Durée : une semaine. 

Présenter vos deux épisodes favoris d’Harry Potter, soit livres, soit films, soit les deux.

Et justifiez votre choix.

Mimine, notre Charmant Petit Monstre étant excusée pour cause de Oh Mon Dieu ! Il n’y a que 24h dans une journée et 7 jours dans une semaine, aussi appelé syndrome de Rush Hour, ce sont donc Isa la Rousse et Le Brocoli de Merlin qui ont sorti leurs plumes et encriers pour faire leur pensum. Et croyez-moi qu’elles font moins leurs malignes. Ça leur apprendra à faire leurs devoirs, non d’un dragon !

Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban.(film)

18375930.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxFiche technique.

Sortie : 2004

Réal. : Alfonso Cuarón

CastingDaniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Gary Oldman, Maggie Smith, Michael Gambon, Robbie Coltrane, Alan Rickman, Emma Thompson, Julie Walters.

Synopsis : Après sa fuite de chez les Dursley, Harry reprend le chemin de Poudlard, sur lequel il apprend qu’un criminel du nom de Sirius Black, mêlé au meurtre de ses parents, se serait échappé d’Azkaban, la terrible prison.

A Poudlard, l’ambiance est morose, l’école est cernée par les terribles détraqueurs (dementors). Les professeurs sont inquiets, craignant que Black ne vienne tenter de finir avec Harry, ce qu’il avait commencé avec ses parents. Heureusement le jeune sorcier y découvre un nouveau professeur contre les forces du mal, Lupin, qui le prend rapidement sous son aile. Celui-ci se révèle avoir été un proche ami de son père et… de Sirius Black. Harry va découvrir alors que les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être et que le traître n’est pas celui qu’on croit.

 Le Choix de June.

Cet épisode est l’un de mes favoris car il marque le basculement de l’univers Harry Potter vers le côté sombre. La magie est toujours bien présente mais l’histoire se fait plus sombre. Les détraqueurs (dementors) entrent en scène, faisant planer une ombre inquiétante sur l’histoire, le personnage de Sirius Black, inquiétant et mystérieux, fait resurgir les sombres secrets du passé d‘Harry, on voit apparaître d’étranges créatures et on se balade dans les bois la nuit.

Visuellement cette transition est marquée car les lumières se font plus grises, plus froides.  L’ambiance du film est résolument plus sombre, traduisant le basculement de l’histoire, l’étau autour du destin d’Harry qui, petit à petit, se resserre.

Nos héros ne sont plus des chatons. Ils deviennent enfin franchement combatifs face au danger. De quelque peu agaçante, Hermione se révèle carrément badass dans ce volet. Ô bonheur de voir Drago s’en manger une. Depuis le temps que ça me démangeait. Et pour la première fois, on voit réellement mais timidement fleurir sa relation avec Ron.

Quant à Harry, les nouvelles révélations sur ses parents et la nuit qui a bouleversé toute son existence, semblent le rendre plus déterminé, moins perdu. On sent une nette évolution du personnage.

Le professeur Rogue est plus méprisant et infect que jamais. Un régal auquel Alan Rickman excelle.

Et la cerise sur le gâteau est bien entendu la présence d’Emma Thompson, méconnaissable sous les traits de Sibylle Trelawney mais surtout celle de Gary Oldman incarnant Sirius Black. Florilège de petits plaisirs qui ne fait que renforcer mon affection pour ce volet de la saga cinématographique, qui pour moi, marque une véritable plongée au coeur de l’intrigue. A partir de là, les films deviendront de moins en  moins enfantins et de plus en plus sombres. Une évolution qui va de pair avec celle de l’histoire, puisque la confrontation finale approche et que les forces du mal se rassemblent.

Harry Potter and the Deathly Hallows (part 2)

19762436.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxxFiche technique.

Sortie : 2011

Réal. : David Yates

Casting : Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson, Gary Oldman, Maggie Smith, Michael Gambon, Robbie Coltrane, Alan Rickman, Emma Thompson, Ralph Fiennes, Helena Bonham-Carter, Bill Nighy, Julie Walters, John Hurt, Jim Broadbent.

Synopsis.

Désormais pour Harry, il n’est plus l’heure d’hésiter. Lancé avec Ron et Hermione dans une folle course contre la montre, il s’efforce de détruire l’âme de Voldemort à travers chacun des Horcruxes que ce dernier a éparpillé. Une quête qui le conduira à Poudlard, passé sous le contrôle des Mangemorts. Mais son ennemi mortel a suivi sa progression et a rassemblé son armée pour la confrontation finale. Pour Voldemort comme pour Harry, il est temps d’en finir. Heureusement pour Harry, il trouvera à Poudlard, des soutiens sans faille, bien que désespérés. A l’appel du Professeur McGonagall, c’est une véritable armée de sorciers, élèves, professeurs et membres de l’Ordre du Phénix, qui se range aux côtés d’Harry. Mais le jeune sorcier devra donner bien plus pour mettre fin à cette guerre et empêcher le triomphe de Voldemort.

Le choix de June.

De tous, c’est certainement mon volet favori, parties 1 et 2 confondues. Seulement, je ne pouvais pas citer les deux car cela aurait été une tricherie. Et puis dans la première Dobby meurt donc je ne peux pas totalement l’aimer. Même si je ne peux l’évoquer sans parler ici de la somptueuse séance d’animation qui relate L’histoire des Trois Frères, tirée  des contes de Beedle le Barde.

C’est l’épisode où l’histoire sort véritablement ses tripes et Harry aussi d’ailleurs. Rogue révèle sa véritable nature, sa douloureuse vérité et Harry découvre ce que Voldemort a fait de lui à son insu et le destin qui l’attend. Bref c’est trépidant, ébouriffant, époustouflant.

La relation qui unit le trio Harry-Hermione-Ron est véritablement poussée dans ses retranchements, de la partie 1 à la partie 2, ce qui paraît logique dans pareille situation, mais qui donne aussi une véritable profondeur aux personnages. Et bon sang Harry ! Que j’adore quand tu nous montres comme ça que tu en as dans le ventre.

Mention spéciale à Minerva McGonagall que je trouve tout simplement jubilatoire pour ce grand final et qui aura été mon personnage favori de la saga. Et voici probablement l’une de mes séquences favorites de ce volet : éblouissante visuellement, forte émotionnellement.

C’est un final à la hauteur de la saga, aussi émouvant que haletant, extrêmement réussi sur le plan visuel. Certes, nombre d’éléments ont du être modifiés par rapport au livre, pour des raisons probablement de simplicité et de longueur, mais le rendu final excuse ces choix parfois partiales. C’est une guerre désespérée, une ultime bataille portée à l’écran avec un certain panache.

18 réponses à “Expecto patronum !”

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